Roman Fleuve d'Antan

Mardi 17 juin 2 17 /06 /Juin 14:18

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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Où Ernie découvre plus avant le délectable trouble sulfureux du Sentiment Moderne.

 


Episode 08 : « Génitorture, vous avez dit génitorture... comme c'est bizarre ! ».

 

Feuil-08

      – « Tu peux les embrasser ! » dit-elle avec moquerie, Ernie pressa ses lèvres sur ses orteils. Soudain, Laurence s’écria avec étonnement « Masette » et elle plaqua fermement la pointe de son pied gauche sur l’entrejambe de Ernie. Elle malaxa assez brutalement son sexe gonflé de désir à travers le jean. « Ernie, enlève ce pantalon, il faut que je vois ça ! »

      – «  Oui, madame » répondit Ernie avec des intonation de petit enfant penaud.

      – «  Et suce mon gros orteil droit, l’ongle me fait mal, il faut le ramollir pour que tu puisse le couper »

      – «  Bien madame » s’entendit-il répondre sans le croire le cœur tout affolé. Laurence paru ravie : « pour toi ce sera Maitresse Law ! » Elle pétrit violemment de ses orteils le sexe tendu à tout rompre que Ernie venait de déballer à travers la braguette du jean débraillé, les dents de la fermeture éclair mordirent sa peau. Ernie eut un rictus, instantanément elle écrasa sauvagement son gland sur les dent du zip avec le coussinet de son pied arrachant un cris surpris à celui-ci.

      – « Qu’est ce qu’on dit ? » cria-t-elle en colère !

      – « Merci, Maîtresse… Law. »

 

      « Suce petite fiotte ! » cria-t-elle en fourrant violemment les orteils de son pied droit dans la bouche d’un Ernie médusé, celui-ci resta interdit, accaparé par la douleur aux gencives qu’avaient provoqué ses ongles durs et vernis. « Suce ! » demanda impérieusement Maîtresse Law, en frappant brutalement le sexe exhibé du jeune homme de son autre pied. Ernie s’exécuta, putaing sa mère fréquentait des dingues… mais des dingues bandantes !

*

*      *

      Ernie avait un peu perdu le cours du temps, mais il lui semblait avoir passé un temps conséquent à lécher les orteils de Laurence, a passer sa langue entre ses doigts de pieds, et à lui faire, avec une trousse prévue à cet effet, une pédicure appliquée qui n’était jamais assez bien pour elle, et lui avait valu, tout naturellement beaucoup d’insultes. Tout cela était humiliant, d’autant plus qu’elle avait ordonné qu’il se dévête totalement, nu comme un vers, et n’avait jamais cessé de lui flanquer de sec mais fermes coups de pieds dans les valceuses chaque fois qu’il ne satisfaisait pas à ses exigences. Les burnes tuméfiées, il se dégouttait un peu mais n’arrivait pas à se soustraire aux commandements d’une mégère qu’il aurait pu maîtriser sans peine, en fait il ne savait même plus s’il n’avait pas dans le fond une colossale envie de lui coller une bonne vieille grosse baffe. Mais l’idée de faire un esclandre avec une collègue de sa mère l’inhibait un peu… en fait il était surtout curieux de savoir, s’il allait finir par se la sauter… rien n’était moins sûr… mais à l’éventualité de tremper enfin sa nouille, il ne pouvait se résigner à se soustraire au jeu de Laurence. Lorsque celle-ci avait extirpé d’une petite boite en bois sur la table basse du salon un fil à scoubidou, Ernie avait failli se faire un court circuit neural, pour de bon, elle comptait faire un brin de vannerie, là, maintenant ? Mais il avait vite déchanté, attrapant lestement ses attributs masculins d’une main, elle les avait tiré comme si elle avait voulu littéralement les arraché, et elle avait noué le fil plastique, bien serré au tours des gonades, en faisant plusieurs tours, p’taing mais cette malade va me planter un garrot sur les burnes, pensa Ernie tétanisé qui voyait déjà dans ces pires cauchemars ses couilles se nécroser… et en prime c’était sacrément douloureux ! Laurence, avec un rictus ravi de veuve noire à la petite semaine, assujetti sa prise à la façon d’une serre de rapace, et appliqua subitement une puissante torsion laissant ses ongles effilés entailler le derme fragile. Ernie beugla à plein poumons alors que quelques gouttes de sang perlèrent sous les griffures : en matière de folle furieuse elle se posait là cette furieuse se dit-il. Comme si elle devinait ses pensées, elle lui susurra tendrement à l’oreille : « à la grande loterie des tortionnaires tu as tiré le gros lot mon petit goret », il senti une délicieuse panique l’envahir pourvus qu’elle ne veuille pas jouer du pic à glace.

 

[à suivre]

 

 

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Samedi 7 juin 6 07 /06 /Juin 14:18

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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Ernie raccompagne la copine à sa mère pour le meilleur et pour le pire.

 


Episode 07 : A ses pieds...

 

Feuil-07

      – « Ernest n’a qu’à te ramener avec sa nouvelle moto » déclama tout naturellement la mère de Ernie, puis à son enseigne elle ajouta, « tu as bien acheté deux casques sensément pour chaler tes amis, non ? »


      Ernie en resta bouche bée, c’était bien ça mère qui avait dit ça ? Le reste fut rapidement torché, il eut beau protester au sujet de ses devoirs, Mia s’indigna du peu de cas que faisait son fil au sujet de la souffrance de son amie. Il expliqua qu’il s’agissait d’une modeste 125 peu confortable pour une dame, Laurence d’un sourire carnassier répliqua qu’elle aimait la moto et qu’elle adorerait l’essayer, avec au moins deux ou trois « o » à adorer. Rien n’y fit ! Résigné, Ernie passa tout le trajet jusqu’à la Vieille Chapelle, peu après Pointe Rouge, à se jurer qu’il repartirait aussitôt le colis déposé, et Laurence à glisser ses doigts sous son blouson pour effleurer son tee-shirt du bout de ses ongles interminables, se ventousant à son dos.

*

* *

      Avec un grand soupir d’aise Laurence se laissant tomber sur le large canapé de velours rouge du salon. Elle lui avait fait le coup du « boire un café », suivit de celui de « un refus est inacceptable » et de celui du « je me vexerai mortellement ». Il n’avait pas voulu déprécier l’offre de l’amie de sa mère… et voilà, comment on se fait couillonner jusqu’au trognon ! Elle hésita, plongea ses yeux dans ceux de Ernie non loin : « Ernieolomé, serais tu assez gentil pour m’aider à enlever mes bottines, mes pieds sont enflés, je n’y arriverai pas seule »


      – « Oui, bien sûr », bredouilla Ernie, rougissant jusqu’à la racine des yeux, détail qui n’échappa pas à Laurence.

 

      Prenant une pose lascive, elle lui tendit un pied, « approches toi », murmura-telle fermement. Ernie s’exécuta se penchant devant elle, et saisissant le talon d’une main pour défaire les lacés de l’autre. Il commença à s’emmêler les doigt, le dos rond devant ce pied trop bas. « Tu t’y prend mal ! » lâcha-t-elle d’une voix blanche exaspéré, « Agenouilles toi, ce sera mieux ». Ernie sentit son cœur bondir dans sa poitrine et le rouge lui monter aux joue, il se laissa lourdement tomber sur ses genoux, et entrepris de retirer la bottine avec douceur pour ne pas faire de mal à ce pied endolori. « Mieux, bien mieux dit-elle ! » avec douceur. Reposant machinalement la bottine sur la moquette vermeil, Ernie ne pu s’empêcher de caresser du bout des doigt le fin voile anthracite sur le dessus du pied, suivant les contours des marques qu’avaient laissé dans la chair moite les coutures de la chaussure serrée. Il resta ainsi absent quelques secondes et ne remarqua pas le sourire amusé de Laurence. « Tu peux enlever la deuxième ! » il obéit comme un automate et posa l’autre bottine au sol. « Masse mes pieds veux tu ? » dit-elle en se contorsionnant sur son siège pour enlever les attaches du porte-jarretelle sous la jupe fendue qui s’était entrouverte fort à propos. Ernie cru qu’il allait faire un malaise, toujours agenouillé devant-elle. « Enlève ! », fit elle impérieuse, désignant de l’index ses bas. Lentement il fit glisser ceux-ci le long de la cuisse, du mollet et du pied pour ne pas les abîmer, et il les posa à côté des bottines.


      – « Bien ! » commenta Laurence en posant son pied droit sur l’épaule gauche de Ernie et en appuyant dessus, le regard hautain :« ce massage ? » Ernie, se saisit délicatement du pied comme s’il eut s’agit de cristal et entreprit de le masser, fasciné par sa forme aux orteils en pointe comme ceux d’une femme ayant de longues années porté des chaussures pointues, à la peaux douce, souple et chaude mais avec des callosités par endroits, aux ongles durs, en amande et vernis d’un rouge vif. Sans s’en rendre compte, tout en les pétrissant tendrement il eut un mouvement irrépressible, comme pour les embrasser, mais se figea sur place totalement liquéfié.

 

[à suivre]

 

 

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Mercredi 28 mai 3 28 /05 /Mai 14:17

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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L'amie d'une maman c'est forcément une sainte puisque maman en est une, ou c'est tout du moins une béate pour les versions éco. Ernie qui attend toujours Nikki, s'en souviens d'une plutôt haute en couleur... et sur ses talons.

 


Episode 06 : La copine à ma mère.

 

 

Feuil-06      De retour, elle traverserait ainsi le royaume de leur suite, comme une bien-heureuse se délestant à chaque station, ici un canapé, là un fauteuil, là-bas une chaise, d’une partie de sa cargaison, sans cesser son monologue enjoué, jusqu’à ce que les bras vide, elle se rapproche de lui de sa démarche sautillante et espiègle pour se pendre à son coup et l’embrasser en gloussant de bonheur avec tant de sensualité qu’un macchabée en banderai. C’était là, le rituel, ni plus ni moins, l’une de ces infinie petites choses prévisibles qui faisaient les plaisirs de sa nouvelle vie à lui. Une idée lui vint alors qu’il mettait en œuvre le mitigeur du bain à remous : il se trouvait à l’instant dans un hôtel sensément luxueux… et s’il téléphonait à l’accueil pour réclamer un chemin de pétales de roses balisant le trajet de la porte d’entrée de sa suite jusqu’au jacuzzi où il l’attendrait immergé dans l’eau chaude bouillonnante et parfumée de sels de bain, une bouteille de champagne à portée de la main, cerné par une jungle luisante, feutrée, tamisée et tremblotante de bougies aux odeurs florales ? Voilà, qui était bien un truc romantico de fille, ça lui plairait ça ! Et, il était sûr qu’elle le violerait sur place… Oui, mais non, il n’osait pas emmerder les employés de l’hôtel avec des caprices de star… toujours sa foutue pudeur. Il se dirigea vers la chambre à coucher, s’arrêta interdit face à l’immense plumard au couvre-lit crème rehaussé d’un pan de mur en bois précieux, les poing sur les anches, balaya la pièce du regard ! Nom de nom où l’avaient-ils encore foutu se fichu frigo ?


      Ernie fini par retrouver le minibar, et s’installa dans le salon, engoncé dans le monumental et moelleux canapé blanc pour dix personnes au moins, face à la baie vitrée. Il se prépara son breuvage préférée, un doigt de four roses bourbon, un doigt de martini bianco, un trait de sirop de canne, une olive noire au bout d’une pique… merde, la petite boite contenait des olives vertes aux anchois… eurk, il senti un frison nerveux parcourir son échine, mieux valait éviter la mixture improbable… tant pis, à défaut d’être puriste sa « Descente aux enfers », serait bancale mais il était sur que Lulu ne se formaliserait pas d’un cocktail approximatif. Il sirota doucement le verre à température, surveillant à l’oreille le niveau de l’eau de son bain… voilà par déjà deux fois qu’il pensait à cette vieille lubrique de Laurence… une bonne tranche de son éducation sulfureuse et c’était peu de le dire… ça l’amusait.


      Très femme de bonne famille, avec son air réservé voire pincé, Laurence était une amie de sa mère… une collègue plus précisément, mais elles avaient beaucoup sympathisé tant et si bien, qu’après leur journée de travail, elles prenaient le temps de boire un café en papotant un peu dans le salon de ses parents. Puis immanquablement, passé 19h30, Laurence repartait chez elle. Ernie en rentrant de ses cours se joignait souvent à elles, belle excuse pour retarder ses devoirs tout en engloutissant quelques gâteaux secs. Laurence était une femme mure, et même très mûre, limite périmée avec sa mise en plie d’une autre décennie et ses cheveux jaunes, mais son allure stricte, son assurance, son regard où couvait une lave bleu de glace lui donnaient un charme indéfinissable malgré ses quelques kilos en trop. Ernie n’aurait su dire, mais quelque part, elle le troublait et telle un prédateur, elle s’en rendait compte, ça il l’aurait juré. Des sourires, des moues, des attitudes, des œillades et mille autres signes qui lui vrillaient le creux des reins en attestaient… la seule qui ne remarquait rien c’était bien sûr sa mère… mais maman n’était-elle pas une sainte ?

 

      Tout avait commencé avec sa bécane toute neuve et belle, cadeaux de ses dix huit ans. Ce soir là, Laurence portait des bottines toutes neuves, très victoriennes, élégantes, sensuelles avec quelques touches de dentelles… un vrais piège à fétichistes… mais classes et distinguées… et qui lui faisaient atrocement mal surtout après une longue journée de labeur.


      – « Comment je vais faire Mia, je ne me sent pas de prendre le bus… j’ai mes pieds en miettes, saleté de chaussures neuves » gemit Laurence avec une grimace de douleur. « Et maintenant que je me suis posée pour le café, ce sera encore plus dur, je le sait », renchérit-elle.

 

[à suivre]

 

 

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Dimanche 18 mai 7 18 /05 /Mai 14:17

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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Tout fout le camps même les légendes Grecques… mais Calypso a laissé un souvenir impérissable.

 


Episode 05 : En attendant Nikki !

 

 

Feuil-05A      Calypso fini par ouvrir cette foutue porte, le visage encore rosi, alors que Ernie semi-remballé se battait en duel avec ses fringues. Derrière, effectivement, il y avait la vieille furibarde qui devait avoir un problème technique avec sa couche à coup sûr, et les mioches hilares le regard curieux. « Pardon madame, un problème avec le mitigeur qui jaillissait de partout… fort heureusement ce jeune homme m’a aidé à débloquer la situation », déclara d’une voix fort polie Calypso. « Pff ! » fit la vieille peau en la bousculant pour entrer, Ernie l’esquiva d’un pas chassé. « Braguette ! » s’écrièrent les deux marmots en pointant du doigt, Ernie sentit le sang remonter à son visage, et de ses mains fébriles, s’assura que son sexe mi-dur tenait bien à l’intérieur avant de remonter le zip. « Vos gueules p’tit cons ! Venez ici fils de branleur ! » beugla une voix aussi rauque qu’amortie depuis la salle.

 

      Calypso, ne s’appelait pas vraiment Calypso mais Céline, Cel pour les intimes, pas plus qu’elle n’était grecque, mais plutôt un pur produit de Saint Marcel. Calypso, c’était juste le nom qu’elle avait mi sur son badge parce qu’elle le trouvait joli. Cel donc, depuis ce jour, avait toujours été très accueillante avec lui, lui offrant même des burgers gratuits pour service rendu. Enfin, du moins jusqu’à ce qu’un beau jour elle ne soit plus là, son stage terminé. Ernie n’avait pas songé à prendre ses coordonnées… dommage ! Ceci dit, indubitablement, c’était elle qui lui avait donné conscience de sa particularité… et puis il y avait eut Laurence Chennal… mais ça c’était une autre histoire… Ernie regarda sa Beuchat flambant neuve… Nikki était encore en retard… incorrigible Nikki.

 

Feuil-05B      Ernie soupira avec résignation, que faire, que dire… de toute façon en retard c’était sa seconde nature, sa marque de fabrique… il s’étira lentement et profondément pour désengourdir ses épaules de la torpeur dans laquelle les avaient plongées ses rêveries immobiles puis décida qu’il allait se faire couler un bain dans le jacuzzi en attendant Nikki, et quitta le dressing. Dans un instant ce qui chez elle pouvait aller de quelques minutes à près d’une heure, elle passerait la porte de la suite de son pas nerveux et rythmé, tout en débitant à vitesse supersonique, toute excitée comme une puce à la vue de la croupe d’un chien des Pyrénées, la teneur de ses aventures de la journée de shopping les bras chargés de moult paquets et sacs luxueux contenant les trésors qu’elle aurait glané dans les boutiques chics de la capitale américaine pour faire du lèche-vitrine.

 

      Il la voyait s’émerveiller du côté de Howard Street, chez E. Vogel Boots & Shoes puis indécise se lancer dans la traversée jusqu’au cœur de Greenwich Village pour rejoindre Mind Boggler : elle commençait toujours par la quête de la paire de bottes parfaite, Nikki adorait les hautes chausses, et lui adorait Nikki bien chaussée… l’éducation de Laurence sans doute… La journée avançant elle passerait à la maroquinerie et migrerait vers Madison Avenue, 57ième rue chez Furla. Et ainsi, elle traverserait en tout sens la ville, de façon anarchique, au gré de ses humeurs… merci les yellow cabs et le metropolitan. Mais ce qui est sûr c’est qu’en fin d’après midi, éreintée et fourbue, l’estomac dans les talons, elle partirai en quête d’un bon pastrami dans un Deli traditionnel, car si Nikki resemblait la plus part du temps à une échappée d’une série Z de SF, paradoxalement elle adorait le concept de « traditions ». Il parierait volontiers sur Katz’s Deli, East Houston Street, une valeur sûre et puis… Nikki adorait Meg Ryan et aussi Donnie Brasco… alors s’était inévitable.



 

[à suivre]

 

 

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Jeudi 8 mai 4 08 /05 /Mai 14:10

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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Où l'on assiste à une extraction magistrale de substantielle moelle… pauvre, pauvre Ernie...

 


Episode 04 : Comme un derrick !

 

Feuil-04      – « Oh ! Mon dieu ! » s’exclama Ernie en se tortillant victime des léchouilles expertes de Calypso : « Nan ! Tu peux m’appeler Cel » plaisanta Calypso tout en léchant furieusement du bout pointu de sa langue le méat et le contour du gland. Une perle de sève apparaissait de temps à autre au sommet de son bourgeon maintenant rouge violacé, et la perverse serveuse la cueillait au passage d’un coup de langue avant de la déguster avec extase et de rependre sa torture buccale de plus belle. Calypso se mit alors à malaxer les couilles de Ernie tout en les roulant entre ses doigts, Ernie lui lança un regard surpris, « j’aime pas les grumeaux ! » expliqua Calypso. C’était très agréable, Ernie pétrissait la poitrine de Calypso avec frénésie et de l’autre main essayait tant bien que mal de glisser ses doigts le long de la raie du cul de la belle pour caresser son anus du bout du majeur. La chienne donnait du croupion et dilatait son fion en feulant de désir. Elle amenait Ernie à un poil de chiure de mouche de l’orgasme, puis calmait suffisamment le jeux pour téter avec délectation le peu de jute qui s’écoulait doucement de sa verge sur le point d’imploser, elle soufflait délicatement sur son mandrin pour le refroidir et rattaquait de plus belle ! Un démon, cette salope était un pur démon ou plutôt une jolie démonette. Ernie n’en pouvait plus ce devait être ça les sévices de l’inquisition, mais si c’était ça, c’était bigrement bon. Son cœur était coincé dans sa gorge tant par ses sens affolés par cette drôlesse que par la peur, tout ça s’éternisait trop ! Beaucoup trop ! Immanquablement on allait les surprendre et bonjour l’esclandre !

 

      – « Je vais mourir ! Mourir ! » s’extasiait Ernie alors qu’elle pompait le bout de son gland la bouche en cul de poule tout en appliquant sur son frein, à l’intérieur, un va et vient horizontal à vitesse supersonique du bout de sa langue. Elle extirpa la viande de sa gueule avec un sourire carnassier qui lui fit froid dans le dos : « Nan ! Maintenant tu vas mourir ! » Ouvrant tout grand son moule à gaufres, elle englouti d’un seul coup la bite énorme de Ernie jusqu’au roubignoles, et sans crier gare se mit à faire des va en et viens brutaux et très rapides, remontant jusqu’au gland pour lui infliger une succion puissante, redescendant son fourreau tout chaud aussi vite en laissant racler avec douceur ses dents sur le dessus de la verge… et effectivement Ernie cru sa dernière heure arrivée. Dans un délire semi conscient, le bas ventre en flammes, Ernie avait vaguement conscience de coups sourds et rythmés : son pied gauche agité de spasmes qui tapait dans la colonne au tempo des vibrations d’extase que Calypso lui arrachait… il allait exploser mais cette fois elle ne faisait pas mine de s’interrompre. Ernie sentit les coups de boutoir à la base de sa teub donnés par la vague de foutre qui ne demandait qu’à fuser, puis il bascula dans un état d’hébétude semi-comateux tout en donnant la canonnade de plusieurs jets épais et puissants, à chacun d’eux Calypso aspirait sauvagement son gland en astiquant de ses deux mains sa verge à vive allure.

 

      L’esprit de Ernie refit doucement surface pour s’apercevoir avec horreur que des coups sourd sur la porte faisaient écho à ceux de son pied ; « c’est pas bientôt fini ! Mais qu’est ce qu’ils foutent là dedans » criait rageusement une voie chevrotante… putaing la vieille bique ! Calipso vit passer la panique dans son regard et lui sourit avec un « chut » complice. Elle entre-ouvrit sa bouche, devant les yeux incrédules de Ernie, fit rouler voluptueusement son foutre dans sa gueule d’ange avec sa langue, puis au bout d’un temps qui lui parut infini, pendant que la vieille pestait et tambourinait, elle finit par tout avaler goulûment. Ernie aurait pu gober un régiment de mouches. Elle se penchât, essuyât du bout de sa langue le surplus de foutre qui remontait, tout en pressant de ses mains, d’un mouvement ascendant des pouces, le canal de sa teub pour en extraire les dernières gouttes de jute englouties langoureusement par la belle. Enfin, elle déposa un baiser chaste et tendre sur son gland, puis glissant le long de la porte, elle entrepris rapidement de se relever, de remettre de l’ordre dans sa tenue et ses cheveux.

[à suivre]

 

 

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