Lundi 15 septembre 1 15 /09 /Sep 14:19

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

par

 

 

 

 

Patel montre à Ernie que quand le vin est tiré, il faut le boire et quand le thon est ferré il faut le tirer !

 


Episode 17 : Comme des poisonnières.

 

Feuil-17A

     Deepal récupéra une serviette d’une main, regarda alentours, hésita, cherchant du regard, puis comme si elle avait exactement trouvé ce qu’elle cherchait, se permit un sourire et se dirigea vers une grande dalle plate, légèrement couchée de biais dans ce qui semblait être une petite cuvette, assez large pour s’allonger, formée par les autres blocs environnants. Là, elle lâcha la main de Karin qu’elle tenait du bout des doigts, elle disposa soigneusement la serviette pendant que Karin rougissante, tête baissée et regard bas, semblait frappée de paralysie, se dressant dans une pose de diane classique qui la faisait paraître pour un marbre grec antique.

 

     Deepal coucha sa proie sur le dos, s’allongeant contre elle. Avec une infinie douceur, elle l’embrassa, et piquant des baisers aériens descendit le long du plexus de la fille au pair, de son ventre, de son mont vénus. Là, vigoureusement, elle écarta les cuisses de la belle bavaroise, d’une main agile elle dégagea les petites lèvres roses et charnues et fondit du bout de la langue vers son bourgeon turgescent. Deepal entrepris de lécher voluptueusement le clitoris de Karin, et celle-ci ne tarda pas à fermer ses yeux et à s’alanguir.

     Arquant le bras en arrière par dessus son épaule, Deepal fit deux trois gestes nerveux de la main comme si elle écopait, Ernie l’interpréta aussi tôt comme un impatient « qu’est ce que tu fous, amène toi, tu attend un faire-part ! » Ernie s’approcha des deux femmes, interdit, et Karin rouvrant ses paupières, le visage rougeaud, se saisit de son caleçon de bain et le fit glisser vers le sol. Les yeux de la blondinette s’écarquillèrent incrédule : « Mein gott ! C’est monstrueux ! » Elle gloussa de bonheur, et ouvrant tout grand sa bouche elle englouti avidement, non sans un plaisir évident, le gland d’un Ernie qui rapidement se mis à bander comme un âne sous les prouesses buccales de celle-ci. Deepal la butina encore un petit moment, temporisant, pour que Ernie soit au mieux de sa forme. Puis, elle retourna délicatement Karin, la guidant de ses mains pour la placer au dessus d’elle, alors qu’elle s’insérait en dessous en position de soixante neuf, Ernie se retrouva face à la vulve offerte toute ruisselante de bave et de cyprine. Son cœur s’emballa, enfin depuis qu’il attendait cela ! Il assura sa position sur ses genoux, et lentement s’introduit dans le sexe chaud et doux de Karin, laissant glisser son braquemard jusqu’à la garde. Il demeura immobile un instant, dieu que c’était bon ! Puis, encouragé par Deepal qui avait glissé sa main entre ses jambes et faisait mine de lui imposer un mouvement de vas et vient appuyant sur son coccyx, Ernie se décida enfin à bouger, d’abord timidement puis de plus en plus vif à mesure que le plaisir le titillait. Un déluge de sensations nouvelles assaillirent sa verge, c’était, pour sûr, le plus beau jours de sa vie !

 

Feuil-17B     « Ouais ! Vas-y mon gars ! Tu tiens le bon bout ! » fit subitement une voie chevrotante et gutturale de fumeur lourd sortie de nulle part ! Ernie braqua son regard dans sa direction et failli débander tout net. Perchés sur le sommet des blocs, surplombant la mer, non loin derrière lui se tenait un ramassis de caricatures hétéroclites digne d’être surnommées la « compagnie de Pagnol ». Une figure de vieux loup de mer, la peau tannée et ridée par le soleil semblait être celui qui avait parlé. C’était un vrais zguinch, maigrelet et mal fichu, ayant largement frappé l’âge de la retraite. Il avait un air farouche dans sa tenue para-militaire disparate qui tenait raide toute seule, avec ses cheveux blancs jaunis par la brillantine, sa casquette de bidasse élimée, sa clope papier maïs détrempée qui pendait aux coins de sa bouche édentée, une splendide et imposante canne à pêche à la main droite, une mallette à ses pieds crochus affublés de tongues au bout du rouleau, et un tabouret pliant enfilé au creux de son coude gauche.

     – « P’taing ! Et voilà Tonin, tu vas me le faire débander ! T’es pas plus con… », celui qui venait de l’invectiver ne valait pas mieux, la cinquantaine joviale, pull de marin à rayures laissant entrevoir des avants bras de gladiateur, tendu à craquer sur un joli bidon de buveur de bière, bermuda en jean et espadrilles flambant neuves. C’était surtout sa gueule à la Monsieur Escartefigue avec son petit bouc et sa casquette de capitaine de bac à sable qui forçait l’imagination.

 

[à suivre]

 

 

Par PulpX - Publié dans : Roman Fleuve d'Antan
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