Roman Fleuve d'Antan

Mercredi 6 août 3 06 /08 /Août 14:20

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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Où Ernie, toujours aux prises avec la cops de sa mère et sa soumise AOC Gange, va découvrir qu'il y a bien plus émouvant qu'un missionnaire pour se vider les bourses.

 


Episode 13 : CAD (Coït Assisté par Dominatrice).

 

Feuil-13

      – « Viens petite fiotte ! », c’était sans appel ! Elle laissa Ernie approcher puis le saisi par le cou et lui fît contourner la soumise exhibée comme un paquet inerte. « Lubrifie moi ça ! Pouffiasse ! » cria-t-elle se saisissant de la teub en semi érection de Ernie pour la lui fourrer de force dans la bouche. Deepal suffoqua yeux exorbités, s’étouffant avec l’énorme mandrin qui eut beaucoup de mal à entrer dans sa petite gueule. Elle entrepris alors de le léchouiller avec dévotion, pompant le gland, passant la langue le long de la verge, bavassant dessus, ce qui sembla à Ernie, des litres de baves… putaing, une femme limace se dit-il en son fort intérieur. Tout cela était plutôt fort sympathique, tant et si bien que Ernie se retrouva rapidement avec un braquemart, tendu à craquer au garde-a-vous tout dégoulinant. Laurence interrompit l’indienne, se saisissant de sa longue crinière et tirant brusquement sa nuque en arrière ; elle gémit de douleur.

      – « Bien », ponctua-t-elle, ramenant Ernie derrière Deepal, « à toi maintenant, prépare moi ça ! » Et elle lui écrasa le visage entre les toutes petites fesses rebondies et veloutée de l’indienne. Celle-ci, se déhancha, écartant son joufflu pour exhiber un délicat bouton de rose brunâtre. « Qu’est ce que tu attend ! » beugla Laurence en cravachant les fesses de Ernie. Il enfouit sont visage entre les fesses de Deepal, et tirant une langue digne d’un alien, entrepris à son tour de lui huiler le trou de balle. Il tartina soigneusement de salive l’œillet, jusqu’à ce que Laurence lui intime de cesser. Ce n’est pas tant qu’il aimait ça, en fait Ernie s’en battait les flancs, mais les cris étouffés de Deepal étaient plutôt stimulants.

 

      Laurence, le saisissant par la taille, le plaça en ligne de mire derrière Deepal, puis utilisant des chaînes et des cadenas, le lia quasiment sur elle, après quoi elle saisi la verge de Ernie et introduisit sans aucun ménagement son gland dans le fion de Deepal. Cette dernière poussa un sonore cris de surprise et contracta son sphincter laissant à Ernie l’impression d’avoir glissé son zibriout dans un piège a loup, il hurla de conserve. Le cri de Ernie fut fusillé en plein vol par une magistrale gifle sur sa bouche ouverte. Avant qu’il ai pu reprendre ses esprits, un coup de genou dans les reins, l’expédia au tréfonds des entrailles de Deepal. Elle hurla à plein poumons, et Ernie cru que son frein allait péter ! Puis, la première douleur passée, malgré l’impression d’avoir introduit sa nouille dans un garrot, la sensation, chaude, douce, élastique enserrant sa teub était des plus agréables…

      – « Vas-y ! Enfle-là ! Qu’est ce que tu attend ! » s’impatienta Laurence en se collant comme une ventouse à son dos tout en lui insufflant un puissant et rythmé mouvement de bassin ! Ernie appréciait cette sensation nouvelle pour son mandrin, le contact des matières de sa maîtresse sur sa peau, le corps de Deepal qui s’arc-boutait et se contractait, ses sanglots, c’était tarpin bon ! Il poursuivit sa cavalcade, faisant pleurer Deepal à chaude larmes, et procurant des frémissement voluptueux à sa teub qui, jusque là, lui étaient inconnus. Mais… Qu’est-ce ? Holà ! Pensa-t-il ! C’était quoi ce bordel ? C’était pas du tout prévu ça ! Se dit-il alors même qu’une intense douleur irradia dans son fondement… Laurence venait de l’enfiler violemment avec un gode-ceinture… et pas petit !

 

      – « Hé ! Mais ! » cria-il faisant mine de se retourner, puis instantanément il senti les griffes acérées de sa maîtresse de planter dans ses bourses, alors qu’elle entreprenait de lui labourer énergiquement la boite à caca avec sa bite en latex : « Continue petite fiotte ! Continue ! » Ernie s’exécuta avec un tempo aussi endiable que soutenu, accompagné des coups de boutoirs de Laurence qui lui déchiraient le fion, et des pleurs de Deepal qu’il était en train d’exploser. Il jouit très rapidement, mais d’une façon étrangement désagréable, chaque jet de foutre s’associant à une fort douloureuse contraction de son trou de balle lui flinguant totalement son orgasme. Il s’écroula haletant sur Deepal qui pleurait en râlant, un rictus crispé sur son visage. Laurence se démoula prestement, et Ernie aurait juré que sa boyasse s’était extraite avec le gode ! Elle entrepris de le détacher ! « Bien ! Tu peux aller de doucher Ernie… Deepal ? Un thé ? Du Darjeeling ? »

 

[à suivre]

 

 

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Dimanche 27 juillet 7 27 /07 /Juil 14:20

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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Quand Bollywood te pète à la gueule comme une grenade... Ernie n'est pas loin. Patel déboule enfin dans sa vie, merci pour lui.

 


Episode 12 : Les filles à Ghandie sont gentilles, très gentilles.

 

Feuil-12

      La porte d’entrée claqua, tiens, elle avait les clefs, il entendit la démarche rapide et volontaire sur le parquet de l’entrée, des talons aiguilles se dit-il curieux de voir cette beauté venu du grand nord, du moins il l’espérait. Les pas s’étouffèrent un instant sur le sol du salon, et elle passa la porte nimbée de sa beauté, laissant Ernie sans voix. Bon dieu, qu’elle était belle. Emmitouflée dans une longue gabardine crème, elle portait ces chaussures noires et strass, fixées par de larges lanières aux chevilles, aux talons si vertigineux qu’elle était quasiment sur les pointes comme une ballerine. Sa silhouette était extraordinairement fluette. Et bien, voilà autre chose, sa slave était visiblement une indienne… enfin, une hindoue quoi, tout droit sortie de Bollywood, avec ses long cheveux lisses et noirs interminables, son regard de biche aux reflet marron foncés et aux blancs ivoire, brillant tristement comme les yeux de porcelaine d’une poupée de la Joconde. Elle avait des sourcils très fournis, mais joliment épilés, une boucle ouvragée à sa narine gauche et une autre à son arcade du même côté, de cet or orange et aux reflets huileux qui ne se trouvent que dans les reportages à la tv. Sa peau d’une teinte mate, Terre de Sienne, un rien pastel qui semblait absorber la lumière, lui donnait une qualité de derme indescriptible qui fascinait Ernie. Son nez était long, ses lèvres minces et pincés, son visage si fin qu’il lui faisait penser aux bonnes vieilles Sylvidres d’Albator, compagnes de ses premiers attouchements… le verdâtre en moins. Ernie était en apnée, mais totalement dé-cuité.

 

      Laurence lança un regard terrible à l’apparition, qui baissant ses yeux avec un sourire désabusé, laissa choir son seul vêtement, découvrant tout un entrelacs de harnachements de cuir noir, empaquetant tout son corps, formant une sorte de grand filet au maillage très large, mais ajusté comme une seconde peau. Les bandes étaient couvertes d’anneaux de fixation et de pointes en acier. C’est tout ce qu’elle portait, révélant ses formes inexistantes, elle était gaulée comme une gamine, une pré-adolescente un peu grande pour son age, mais… quelques rides aux coins des lèvres, de minuscules petits seins, flapis comme des gants de toilette, aux aréoles bulbeuses et sombres dotées de tétons énormes, une toison pubienne noire intense et très fournie, taillée courte remontant en une fine file de poils jusqu’au nombrils de son corps imberbe, traversant ce qui devait être la trace d’une césarienne… tout cela démentaient ce très jeune age… en y regardant bien, elle devait avoir la vingtaine, si ce n’est carrément la trentaine bien frappée. Ernie ne parvenait pas à détacher son regard de la nouvelle arrivante, scrutant le collier de chien au cadenas doré qu’elle portait, il y avait quelque chose de gravé dessus. Elle lui sourit, et il rougit… « Ma petite chienne du dessus, Deepal… » présenta Maîtresse Law, en la désignant d’une main, « Ma petite salope, qui a les couilles pleines, ou du moins ce qu’il en reste » ajouta-t-elle à l’égard de l’hindoue en le désignant de l’autre main. « J’espère que tu te sent le postérieur très accueillant Deepal ! Il y a de la vidange dans l’air, si ce n’est du décapsulage de puceau », dit Laurence me faisant monter le rouge aux joues.

      – « Mon fondement vous appartient maîtresse ! » déclara Deepal d’une voix très fluette ou caracolaient des « r » moutonnants. Et voilà, comment Ernie fit connaissance de sa future meilleures amie, sa confidente… Deepal Patel, la vie vous a de ces détours parfois !

 

      Ernie observa Maîtresse Law, passer une longue chaîne au collier d’une Patel d’une passivité hors normes, celle-ci trotta docilement jusqu’au cheval d’arçon, comme un caniche de luxe, puis sur un coup sec de cravache, Laurence la renversa dessus. Grâce à de larges bracelets de cuirs équipés de chaînes et de cadenas, Deepal fut promptement ficelée sur le support recouvert de cuir, penchée en avant, postérieur offert. Laurence claqua ses fesses comme on flatte un bon chien puis retourna toute son attention sur Ernie.

 

[à suivre]

 

 

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Jeudi 17 juillet 4 17 /07 /Juil 14:20

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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Nikki n'en finit pas d'arriver et Ernie se plonge plus avant dans sa rencontre avec sa future meilleure amie... mais n'en disons pas plus.

 


Episode 11 : Léonidas et chien-chien à sa mèmère.

 

Feuil-11

      Dehors, la pluie drue et grise battait la baie vitrée avec rage, il risqua un œil sur sa montre : Wow ! Presque deux heures de retard, elle abusait, et si… non, il ne composerait le 911 que lorsqu’il serait manifeste qu’elle avait explosé son record. Pour se détendre, il vérifia, au coin de la table basse, la présence de la petite boite or, attachée d’un ruban doré assorti : des Léonidas, les seuls chocolats qui trouvaient grâce au yeux de Nikki. Pour lui en coller plein la vue, tout cela lui en avait coûté une livraison DHL JETLINE, bon c’était pas donné, mais quand on veux épater sa charmanette : il faut ce qu’il faut !

      D’ailleurs, offrir des Léonidas à Nikki, le faisait toujours sourire, il se rappelait la première fois qu’elle lui avait parlé de ce pêché mignon. « Hum, tu es assez inattendue, chez les hellènes la plus part des gens connaissent Périclès et son fameux siècle, toujours ces foutus adorateurs d’Athéna, peu de personnes citent instinctivement son pendant martial, dévoué à Arès… », voyant les yeux exorbités de Nikki, il avait interrompu sa tirade. Sentant qu’elle devait dire quelque chose de pertinent pour ne pas passer pour une cruche elle avait composé une moue mi-colérique, mi-revancharde totalement craquante et avait donné un semblant de coup de poing d’opérette à Ernie : « Et puis d’abord, c’est qui cette Hélène ? » avait-elle grogné singeant un boxeur sur ses gardes. « Mais non », avait rit Ernie, les hellènes c’est le nom classique des Grecs, et je te parlait du roi des Spartiates : Léonidas ! » poursuivit-il patiemment.

      – « Ah ! Okay ! Tu veux dire ‘HAOUUUU !’ Oui, celui-là, je le connais, mais tu peux pas parler simplement ». Ernie éclata de rire. « Voilà ! » bougonna Nikki, « tu te moques encore de moi, toujours tu te moques de moi ! »

      – « Je t’aime ! » coupa-t-il en l’attirant vers lui pour l’embrasser… et rien, n’était plus vrai. Replongeant progressivement dans ses rêveries, il s’abîma dans la contemplation du colis doré, la première couche ne contenait que les pralinés que Nikki aimait moyennement, la deuxième faisait trôner en son milieux une splendide bague, et son cortège des bouchées préférées de sa belle. Certes, c’était un peu rapide, mais tout le monde les avait plus où moins fiancés, et lui voulait officialiser la demande en mariage à l’ancienne. Ses pensées se diluèrent dans une feutrine doucereuse…

*

*      *

      – « J’ai une surprise pour toi… esclave ! » déclama Maîtresse Law d’un ton autoritaire qui intimait au silence, faisant brutalement irruption dans sa psyché, « tu as été une bonne fiotte ! Alors, comme le bon chien-chien à sa mémère que tu es tu vas avoir ton nonosse ! »

 

      Ernie était fasciné, non pas, tel un parfait soumis par la magnificence de sa Maîtresse, tout cela était bien trop nouveau et étrange pour lui, quoi que curieusement bigrement excitant, non… il était captivé un peu à la façon expérimentale d’un ethnologue établissant un premier contact avec une peuplade sauvage, exotique, vivant dans quelque contrée reculée, isolée du monde par une jungle dense et mystérieuse. Subitement, l’image d’une Laurence, toute peinturlurée de cirage et de motifs tribaux, avec un énorme os en travers du nez, une abominable coupe afro énorme, vêtue d’un simple pagne de palmes, et dotée d’un bâton de pluie, lui traversa l’esprit comme la balle d’un sniper… « Ou-gan-dé ! » dit-elle d’un ton guttural ou quelque chose du genre… Ernie pouffa aussitôt de rire… et se ramassa une monumentale et cuisante gifle en travers de la gueule qui le tira instantanément de son délire.

       – « Je ne pense pas t’avoir autorisé à rire », dit-elle d’une voie glaciale en détachant chaque syllabe, puis son discours se radouci, « tu ne le mérite pas, mais je vais t’appeler mon vide-couilles dévoué… parce que c’est ta première foi, et que tu as été très coopératif, esclave »

 

        Laurence s’éclipsa dans le salon et revint, l’oreille collé au combiné, quelqu’un venait de décrocher. « J’ai besoin de mon sac à foutre maintenant ! », putaing, même pas bonjours… entravé sur la croix de Saint André, des poids pendus à ses tétons douloureux, et à ses burnes qu’il aurait aimé ne plus sentir mais qu’il sentait trop bien, Ernie cru entendre quelques mots où roulaient avec force les « r ». Allons bon, une fille des steppes de Sibérie se dit-il. Laurence raccrocha, jeta négligemment sur l’établi le plus proche le téléphone et entrepris de le caresser très suavement du bout d’une cravache pour le faire patienter.

[à suivre]

 

 

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Lundi 7 juillet 1 07 /07 /Juil 14:19

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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Les Sens Malmenés c'est bien, mais à plusieurs c'est mieux... et si l'exotisme hindouiste s'en mêle ça promet d'être bien bon.

 


Episode 10 : Namaste.

 

Feuil-10A

      Laurence s’était rapproché de lui en parlant et s’accroupissant devant Ernie elle avait saisi à plaine poignée, de sa main vide, les bourses de celui-ci. Elle entrepris de les tirer avec une force extrême, tout en malaxant brutalement ses burnes. Ernie se retint au cadre de la porte à deux doigts de défaillir de douleur, réprimant des cris de douleur en se mordant les lèvres, et, à son grand étonnement, bandant comme jamais… l’un dans l’autre c’était très bon ! « Merci Mia, cela me fait réellement plaisir de m’occuper de lui ! Oui, il ne rentrera pas tard, promis… et si jamais on ne vois pas l’heure passer ou qu’il boit un peu… oui, tu sais comment je suis quand je materne… » Elle assura sa prise sur les roubignoles de Ernie, comme s’il s’agissait d’une grappe de raisin, serrant si fort son scrotum au dessus de ses burnes, que ses phalanges blanchirent et que la peau de ses bourse se tendit comme prête à exploser. Ernie livide manqua de s’écrouler au sol, et des larmes roulèrent sur ses joues. Sa mère papotait toujours avec entrain dans le combiné. Maîtresse Law, sans prévenir, tira le paquet vers sa bouche et y mordit plusieurs fois à pleine bouche avec délectation, prenant soin de bien appuyer sa morsure en secouant la tête de gauche à droite à la façon d’un fauve qui veux enlever le morceau, non sans oublier de hum-humer dans le téléphone à l’égard de Mia. Elle recracha les couilles qu’elle venait sauvagement de mâchouiller, recouvertes de baves, toutes gonflées et présentant des empreintes dentaires d’une vilaine teinte violine… Ernie pleurait en silence et Laurence souriait de son plus beau sourire. « Oui… je te promet de le faire coucher sur le canapé et de te le renvoyer demain matin à l’aube… non, penses tu ça me fait plaisir… de toute façon qu’il reste ou qu’il parte je te préviens par texto… oui, merci, tu es un ange Mia ! » Elle balança négligemment le téléphone au sol. « On a tout notre temps maintenant » dit elle joyeusement en se redressant langoureusement devant la porte, tenant toujours fermement Ernie par les couilles, alors avec douceur, elle essuya sur les pommettes de celui-ci les larmes avec son pouce .

 

 Feuil-10B     – « Tu aime ça que ta Maîtresse te tienne par les couilles… Hein, petite salope ? » demanda-t-elle avec ironie.

      – « Oui, Maîtresse », parvint à péniblement à articuler Ernie, pourvu qu’il ne finisse pas en bas morceaux à bourguignon au fond d’un handy bag dans la cave.

      – « Bien, si tu es sage tu pourra vidanger ton foutre », promis Laurence, puis le tirant derrière elle par les bijoux de famille, elle ajouta : « entre donc… c’est bien insonorisé… personne ne t’entendras crier ! » Et elle éclata d’un rire de série « B ».

 

      On dit qu’un vrais soumis par vocation, n’oublie jamais sa première séance qui reste marquée au fer rouge dans sa mémoire… et bien, Ernie n’en gardait que des bribes de souvenirs brumeux, il se rappelait vaguement d’avoir aidé Laurence à revêtir un splendide corset de velours noir brodé de fils verts mettant en valeur sa poitrine voluptueuse. Il se souvenait d’avoir longuement léché les cuissardes qu’il l’avait aidé à chausser. Elle l’avait entravé, cravaché, mis au pilori, torturé avec un appareil électrique bizarre. Elle s’était assise sur son visage pour se coiffer et l’avait laissé suffoquer… Laurence avait marché sur son torse alors qu’il reposait sur le dos, elle avait uriné sur son sexe et sa bouche, craché dedans en lui demandant d’avaler : « un soumis accepte tout de sa maîtresse… rien ne le dégoutte », avait-elle expliqué, mais l’atmosphère étouffante aidé des verres d’alcool fort dont elle l’avait abreuvé, lui avait ramolli le cerveau… « ça aide la première fois »… ça pour sur ça l’avait totalement désinhibé… Et puis Patel était arrivée…

 

      Patel… Patel… Bon, sang Patel, Ernie s’éveilla en sursaut et manqua de se rétamer en tombant du canapé où il avait, semble-t-il, refait la chorée de la « Fureur du Dragon ». Son cœur battait la chamade, il se rassit, retrouva son équilibre à la façon d’un culbuto et repris son souffle comme un plongeur débutant qui a enfin trouvé la valve qu’il cherchait en aveugle.

 

[à suivre]

 

 

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Vendredi 27 juin 5 27 /06 /Juin 14:18

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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C'en est fait de lui, Ernie sombre dans la chausse trappe de la cops à sa mère maintenant que la fête commence.

 


Episode 09 : Il y a le téléphon qui son... et il y a jamais person...

 

Feuil-09

      Puis Law, l’avait gratifié du sobriquet de « mon petit poney », et l’avait utilisé comme monture en lui faisant parcourir le salon en tout sens, gloussant de rire, assise en amazone sur ses reins douloureux. Elle était solidement lourde la bougresse mais à chaque trébuchement ou à chaque temps d’arrêt, elle gratifiait ses burnes, qui dépassaient à l’arrière de ses fesses, d’une frite aussi rapide que cruelle qui lui arrachait des sanglots et le faisaient trembler des pieds à la tête… motif de plus à réprimande. Pour sûr, ses roubignoles violacées allait finir par se décrocher et tomber sur le sol avec un « sploch » de fruits trop mûrs… c’est du moins ce qu’un Ernie, plutôt inquiet de la douleur sourde et persistante qu’elles irradiaient, se disait ! Son errance à travers la pièce le mena face à une énorme armoire en bois foncé qui semblait très vieille. « Ouvre, chien ! » ordonna Maîtresse Law en se levant d’un coup avec une rapide impulsion, ce qui donna l’impression à Ernie que ses reins allaient décoller jusqu’au plafond, et sa colonne vertébrale retomber par terre à la façon d’osselets dans un préau de cour d’école. Se redressant avec peine, il ouvrit la porte de cette curieuse lingère et telle une Alice psychédélique… passa de l’autre côté du miroir…

 

      « Mon donjon ! » dit fièrement Laurence. Ernie était scié : la chambre, car ce devait être une chambre était relativement vaste, dans des tons de rouges et de noirs comme le salon, remplie de recoins, d’étagères aux ustensiles bien inquiétants et pas tous identifiables, de couchettes, d’un cheval d’arçon, d’un pilori, de chaînes pendant du plafond… la lumière proche d’une pénombre rougeoyante l’empêchait de tout voir clairement et rendait l’atmosphère de la pièce des plus oppressantes… putaing, il était entre les mains d’une sorte d’Hannibaline Lecterrette, bleu les chocottes, ça foutait tout de même un peu les jetons à Ernie… et si s’était vraiment une barge ? « L’ancienne chambre de Sophie » ajouta-t-elle « depuis que mon Alain nous a quitté, paix à son âme et que les enfants sont partis faire leur chemin… la maison était bien grande, alors j’ai réaménagé ». Ernie aurait jurer déceler une pointe d’émotion dans la voie de cette allumée, vite réprimée. La vierge d’acier était revenu au galop ! « Entre ! » invita-t-elle d’un ton neutre. Ernie hésitât… « Qu’est ce qu’il y a ? » siffla-t-telle rageusement entre ses dents, « je te fais l’honneur… » soudain voyant l’air soucieux de Ernie elle compris : « Ta mère ! Autant pour moi ! » s’exclama Law, pointant un index entendu, vaguement dans la direction de la demeure de Ernie, « C’est juste, tu as raison ». D’une retraite rapide vers la table basse du salon, elle se saisit de son téléphone mobile, aujourd’hui on dirait plutôt de sa cabine téléphonique de poche, ironisa Ernie mentalement à ce souvenir, et pianota sur son clavier d’un vert fluo nucléaire… un must à l’époque.

 

      – « Mia ? … Oui… dis-moi, on vient tout juste d’arriver… oui, je sais une circulation horrible, ton fils n’arrivait même pas à se faufiler… oui… bien sûr ! » Ernie tendait l’oreille, il entendait bien la voix de sa mère mais n’avait droit qu’à un demi dialogue compréhensible, ça avait le don de l’irriter. « Évidement Mia ! Dis-moi j’avais une idée, mais je voulais savoir si tu trouvais cela convenable. Tu vois je suis toute seule dans mon appartement et mes filles comme mon fils passent rarement me voir… oui, c’est ça le coup de la vie trépidante… ils ont pas le temps… tu parles ! En fait, tu sais que quelque part je considère Ernieolomé un peu comme mon fils, et il a été si gentils de se donner tant de mal pour m’amener que je me suis demandé si tu verrais un inconvénient à ce que je l’invite à dîner, en tout bien tout honneur bien sûr, je me sens si seule dans cette grande demeure, ce serait un peu comme si j’avais mon fils à la maison ». Elle avait parlé avec une voix si douce et fragile que Ernie en était suffoqué, il en était certain maintenant : elle ondulait de la toiture ! Quel aplomb tout bonnement monstrueux. Il entendait sa mère apparemment de fort bonne humeur.

 

[à suivre]

 

 

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