Dimanche 27 juillet 7 27 /07 /Juil 14:20

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

par

 

 

 

 

Quand Bollywood te pète à la gueule comme une grenade... Ernie n'est pas loin. Patel déboule enfin dans sa vie, merci pour lui.

 


Episode 12 : Les filles à Ghandie sont gentilles, très gentilles.

 

Feuil-12

      La porte d’entrée claqua, tiens, elle avait les clefs, il entendit la démarche rapide et volontaire sur le parquet de l’entrée, des talons aiguilles se dit-il curieux de voir cette beauté venu du grand nord, du moins il l’espérait. Les pas s’étouffèrent un instant sur le sol du salon, et elle passa la porte nimbée de sa beauté, laissant Ernie sans voix. Bon dieu, qu’elle était belle. Emmitouflée dans une longue gabardine crème, elle portait ces chaussures noires et strass, fixées par de larges lanières aux chevilles, aux talons si vertigineux qu’elle était quasiment sur les pointes comme une ballerine. Sa silhouette était extraordinairement fluette. Et bien, voilà autre chose, sa slave était visiblement une indienne… enfin, une hindoue quoi, tout droit sortie de Bollywood, avec ses long cheveux lisses et noirs interminables, son regard de biche aux reflet marron foncés et aux blancs ivoire, brillant tristement comme les yeux de porcelaine d’une poupée de la Joconde. Elle avait des sourcils très fournis, mais joliment épilés, une boucle ouvragée à sa narine gauche et une autre à son arcade du même côté, de cet or orange et aux reflets huileux qui ne se trouvent que dans les reportages à la tv. Sa peau d’une teinte mate, Terre de Sienne, un rien pastel qui semblait absorber la lumière, lui donnait une qualité de derme indescriptible qui fascinait Ernie. Son nez était long, ses lèvres minces et pincés, son visage si fin qu’il lui faisait penser aux bonnes vieilles Sylvidres d’Albator, compagnes de ses premiers attouchements… le verdâtre en moins. Ernie était en apnée, mais totalement dé-cuité.

 

      Laurence lança un regard terrible à l’apparition, qui baissant ses yeux avec un sourire désabusé, laissa choir son seul vêtement, découvrant tout un entrelacs de harnachements de cuir noir, empaquetant tout son corps, formant une sorte de grand filet au maillage très large, mais ajusté comme une seconde peau. Les bandes étaient couvertes d’anneaux de fixation et de pointes en acier. C’est tout ce qu’elle portait, révélant ses formes inexistantes, elle était gaulée comme une gamine, une pré-adolescente un peu grande pour son age, mais… quelques rides aux coins des lèvres, de minuscules petits seins, flapis comme des gants de toilette, aux aréoles bulbeuses et sombres dotées de tétons énormes, une toison pubienne noire intense et très fournie, taillée courte remontant en une fine file de poils jusqu’au nombrils de son corps imberbe, traversant ce qui devait être la trace d’une césarienne… tout cela démentaient ce très jeune age… en y regardant bien, elle devait avoir la vingtaine, si ce n’est carrément la trentaine bien frappée. Ernie ne parvenait pas à détacher son regard de la nouvelle arrivante, scrutant le collier de chien au cadenas doré qu’elle portait, il y avait quelque chose de gravé dessus. Elle lui sourit, et il rougit… « Ma petite chienne du dessus, Deepal… » présenta Maîtresse Law, en la désignant d’une main, « Ma petite salope, qui a les couilles pleines, ou du moins ce qu’il en reste » ajouta-t-elle à l’égard de l’hindoue en le désignant de l’autre main. « J’espère que tu te sent le postérieur très accueillant Deepal ! Il y a de la vidange dans l’air, si ce n’est du décapsulage de puceau », dit Laurence me faisant monter le rouge aux joues.

      – « Mon fondement vous appartient maîtresse ! » déclara Deepal d’une voix très fluette ou caracolaient des « r » moutonnants. Et voilà, comment Ernie fit connaissance de sa future meilleures amie, sa confidente… Deepal Patel, la vie vous a de ces détours parfois !

 

      Ernie observa Maîtresse Law, passer une longue chaîne au collier d’une Patel d’une passivité hors normes, celle-ci trotta docilement jusqu’au cheval d’arçon, comme un caniche de luxe, puis sur un coup sec de cravache, Laurence la renversa dessus. Grâce à de larges bracelets de cuirs équipés de chaînes et de cadenas, Deepal fut promptement ficelée sur le support recouvert de cuir, penchée en avant, postérieur offert. Laurence claqua ses fesses comme on flatte un bon chien puis retourna toute son attention sur Ernie.

 

[à suivre]

 

 

Par PulpX - Publié dans : Roman Fleuve d'Antan
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