Roman Fleuve d'Antan

Lundi 28 avril 1 28 /04 /Avr 01:24

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

par

 

 

 

 

Calypso était une nymphe marine qui parvint à garder dans ses filets Ulysse pendant près de 7 ans l'enivrant de ses amours... Ernie va découvrir que comme comme Elvis ou Marilyn... Elle n'est pas morte du tout... du moins c'est le cas de son homonyme.

 


Episode 03 : Pump it up!

 

Feuil-03      – « Heu… Allo ! Calypso », rétorqua Ernie avec un petit rire nerveux, « ça va pas le faire là… ». Il avait peur que quelqu’un essaie de rentrer dans les toilettes, heureusement dans cet espace de sous-marinier, la serveuse bloquait le porte de son dos et de toute façon il n’y avait pas un chat en salle. Il essayait bien d’articuler quelque chose de pertinent mais elle ne le calculait même pas la pupille dilatée comme fascinée… Elle se laissa doucement couler le long de la porte en s’accroupissant très lentement, puis elle leva tout doucement le bras et tendit timidement une main tremblante vers son gland turgescent, la vive émotion déformant les trait de son visage de façon surnaturelle. Elle mit un temps infini, du moins c’est ce qu’il sembla à Ernie dont le cœur battait à tout rompre et dont les pulsations se répercutaient sur son braquemard tendu à exploser. Ses fins doigt froids, glissèrent en une caresse d’une extrême douceur sur son prépuce.

      – « Je peux ? » murmura-telle absente. « Heu… » gargouilla Ernie en guise de réponse, mais déjà elle prenait en main sa verge fermement son délicat visage devenant encore plus cramoisi et moite alors qu’un discret sourire se frayait un chemin sur ses traits figés. Elle gloussa d’une voix enfantine en imprimant un mouvement brusque de va et viens sur la verge de Ernie avec sa main vigoureusement refermée au tours de son membre viril : « Quel joli n’éléphant ! »

      Ernie se sentait au bord de l’apoplexie, « Aaah ! Calyp… so » articula-t-il péniblement en essayant de reprendre son souffle et de se redresser sans vraiment y parvenir. La jolie serveuse tout sourire raffermit sa prise empoignant sa teub comme un manche à balais, et à grand renfort de « pow » et autre « bazoom » lui appliqua des mouvements brusques de torsion comme si elle pilotait un mirage F1 en plein raid tout en utilisant son gland comme bouton de tir… Ernie en resta bouche bée, bon sang une folle ! Il ne lui manquait plus que cela… « tu me prête ta playstation ? » pouffa-t-elle de rire, et avant qu’il ai pu répondre quoi que ce soit elle enfourna goulûment son gland dans la bouche et commença une puissante succion rapide et rythmée aspirant celui-ci comme si sa vie en dépendait. Ernie eut la sensation d’être dans un ascenseur en chute libre alors que sa toquante cognait à tout rompre dans sa poitrine et qu’une puissante et délicieuse vague de plaisir irradiant de sa teub se propageant le long de son épine dorsale et de ses jambes. Calypso ne rata rien de son émois et avec amusement accéléra la cadence en aspirant le bout de sa bite de toute la force de ses poumons. Ernie était à deux doigts d’exploser dans sa bouche, il allait partir comme un couillon. Elle stoppa net ! La sève qui bouillonnait furieusement dans la verge de Ernie se figea d’un coup, « putaing ! Tu pourrais pomper une nappe de pétrole à travers deux kilomètres de granit ! » gémit-il frappé de stupeur !

      – « Je préfère le foutre chaud… mais merci du compliment et tu n’as encore rien vu », gloussa-t-elle, « à propos de rien vue, il te faut de la motivation ? » Joignant la proposition au gestes, se tenant à quatre pattes au dessus de Ernie, elle roula sa jupe au tours de sa taille découvrant de jolies fesses à la peau lisse rehaussées d’une « culotte petit bateau » et remonta son tee-shirt au dessus de ses seins généreux qu’elle délogea des bonnets de son soutif d’un geste expert de la main .

      Ernie était à la fois figé d’étonnement, très excité, et affreusement apeuré à l’idée d’être surpris dans une situation si scabreuse : « On pourrait commencer par discuter… »…  « Hum ! Hum ! » répondit-elle tout en mordillant et léchant doucement de haut en bas le dessous de sa verge du prépuce aux couilles. Sous cette gâterie experte Ernie se tordit en gémissant, diabolique, elle était diabolique… soupirant avec exaspération, elle se saisit des mains de Ernie qu’elle posa sur sa poitrine, « tu voulais parler ? Exprime toi à l’italienne, fait rouler tes mains ! » Ernie commença à pétrir avec douceur l’aréole de son sein gauche, douce, large et bronzée, tout en s’efforçant d’étirer suffisamment son autre bras pour caresses sa croupe sous la culotte « t’as raison, dans le sac petit, dans le sac » railla-t-elle quand il glissa la main sous le voile de coton blanc. Aussi tôt, Calypso entreprit d’engloutir l’une après l’autre les burnes de Ernie en les suçant avec délice et en prenant soin de bien les presser avec sa langue contre son palais et ses dents.

 

[à suivre]

 

 

Par PulpX - Publié dans : Roman Fleuve d'Antan
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Dimanche 13 avril 7 13 /04 /Avr 19:43

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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Suite des aventures tonitruantes dans un McDrive d’un jeune homme au physique ingrat mais sévèrement doté au dessous de sa ceinture…

 


Episode 02 : McDrive mon amur...

 

Feuil-02A      C’était en Novembre, en milieu de semaine, Ernie affichait bien ses seize ans révolus. Officiellement, il n’avait pas cours cet après-midi là, et il était allé réviser sa chimie chez son pote Alex… en fait Alex, Marvin et lui avaient glandé en matant les « Playboys » du père d’Alex et en discutaillant le plus sérieusement du monde, de cul, de chaudasses et du meilleur moyen de parvenir enfin à tremper sa nouille… le capharnaüm de la chambre d’Alex se prêtait bien aux réflexions de haute teneur philosophique. Puis sur le déclin du soleil, Barth avait pris le chemin de chez lui, non sans s’autoriser un léger détour par le McDrive de Dromel. Il aimait bien ce MacDo lové contre une station essence et gaulé comme un décor de Parc d’attraction avec son grand hall de cristal pour les jeux des gamins et sa terrasse couverte…

      Une fine pluie l’avait poussé vers l’intérieur, et la fraîcheur du temps l’avait convaincu de se hâter. Bizarrement, le fast-food, d’ordinaire bondé, était désert excepté une mamie solitaire et une cagole avec sa marmaille remuante. Ernie hésita, pensa à commander puis opta finalement pour une balade au toilette, le froid avait du lui motiver le bas ventre, il sentait une petite envie irrépressible. Tout était superbe dans ce McDrive, du moins de l’avis de Ernie sauf les toilettes, avait-on idée de flanquer si gros resto de « pipiroom » si exigus, et bleu-marine en prime. La porte battante donnait sur le seul et unique lavabo, et c’était le cas de le dire, ceux qui n’étaient pas des habitués tiraient immédiatement les aérofreins en rentrant pour éviter de se manger la vasque ! A gauche, une pissotière condamnée et hors service depuis des temps immémoriaux, à droite, la seule et unique cabine wc aménagée pour handicapés… Ernie perdu dans ces considérations architecturales, déballant négligemment sa barbaque, n’entendit pas la porte des lavabos battre, pas plus qu’il ne vit la mise en garde sur le papier scotché à la colonne de la chasse d’eau. Un fois fini son office, il appuya et là, calamitas ! La chasse en panne déclencha un torrent qui rejailli par la colonne à hauteur d’homme et il se ramassa en plein poire toute une cascade. Affolé par cette douche glacée Ernie bâtit précipitamment en retraite, s’emplâtra dans la porte en essayant de s’échapper des eaux, s’emmêla les panards dans son jean à hauteur des chevilles en s’étalant de tout son long devant le lavabo. Il percuta durement le carrelage de dos mais plus que le choc, ce fût le hurlement étranglé qui lui glaça le sang dans les veines : un cris de pure frayeur avorté aussi vite qu’il était né. Il gisait littéralement sur les pieds de la responsable de cet exploit vocal…

 

Feuil-02B

      La jolie serveuse, arborait un badge où il était écrit au marqueur Calypso. C’était grec ça… non? En tout cas elle en avait l’air avec ses abondants cheveux bruns ondulants débordant en cascades de sa visière rouge, sa peau finement halée, ses grand yeux noirs aux cils interminables et son nez académiquement droit. Ernie affolé tâcha tant bien que mal, sans succès, de cacher son sexe dont la teub en semi érection débordait de ses doigts. Calypso était statufiée sur place comme extatique, comme une vestale sacrée, la main droite crispée sur le manche du balais à frange fiché dans son seau à roulettes.

      – «Pardon… Désolé…», bredouilla Ernie se battant avec son gland rebelle, elle ne répondit pas, ne cilla même pas. Elle portait son uniforme au polo rouge estampillé Mc Donald’s qui ne laissait pas voir grand chose de ses formes hormis une poitrine opulente pour quelqu’un de si jeune, avec ses chaussures coquées noire et surtout… entre la jupe et le pantalon officiel, elle avait opté pour la première. Ceci n’arrangeait pas les affaires d'Ernie qui depuis sa situation avait une vue plongeante sur son haut de cuisse à la peaux veloutée et cuivrée… tant et si bien qu’il sentit une petit chatouillis au bas ventre et n’osa même pas regarder sentant que son mandrin poursuivait son élévation. Ernie aurait bien aimé se relever et se rembrailler, oui, mais voilà, coincé qu’il était entre le pied du lavabo et Calypso, il n’en avait pas la place, du moins sans la repousser manu militari… et la jeune statue grecque ne semblait même pas remuer le petit doigt, elle avait même l’air d’être en apnée. Son visage immobile se colora peu à peu de rouge vif et sa lèvre se mis à frémir nerveusement.

      – «Pardon Mademoiselle, je voudrais…» commença Ernie… «é… nor… me» balbutia-t’elle dans un murmure comme dans un état second… «Mais... C’est… é…nor…me!»

 

[à suivre]

 

 

Par PulpX - Publié dans : Roman Fleuve d'Antan
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Mercredi 2 avril 3 02 /04 /Avr 18:14

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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Les aventures tonitruantes d’un jeune homme au physique plutôt ingrat chez qui l'intégralité de la grâce dont l’avait doté mère nature résidait au dessous de sa ceinture…

 


Episode 01 : Que de chemin...

 

Feuil-01      Ernie se regardait dans le miroir rectangulaire et épuré du dressing tout de bois luxueux sombre et chaud de sa suite du Setai Fifth Avenue, dans le centre-ville de Manhattan, à quelques pâtés de Times Square. Une piaule à plus de sept sacs : nom de Dieu ! Que de chemin parcouru ces dernières semaines ! Quelle expédition haletante et inattendue depuis le petit snack restaurant de Marseille situé derrière le Vieux Port, rue de la caisserie, où il œuvrait comme commis. « Le Petit Fileyeur, vieille maison de tradition » disait l’enseigne, ouais, vieux ça pour sûr… quand à la tradition… Ernie sourit à son reflet, il tendit timidement les doigts. Il effleura de leur bout la ligne de ses arcades, regarda perler sur son torse glabre quelques gouttes de l’eau de la piscine, huma le parfum qu’il avait mis pour accueillir sa petite amie toute neuve, Nikky Power Pump, la dernière pornstar en devenir de la Silicone Valley californienne. Il n’y croyait quasiment pas. Son sourire se fît plus franc… il se reconnaissait à peine, non tout compte fait, il ne se reconnaissait pas du tout!

      Quand on a une oreille décollée dissymétrique du côté gauche, un immense nez busqué et émacié, des dents de lapin sur dimensionnées, des joues creuses, un visage osseux pâle comme une nuit d’hivers et couvert de taches de son comme un champs de blé en été : on est mal parti dans la vie. Si on est grand, mince, dégingandé, au physique long, voûté et disgracieux, une grande perche gaulée comme un point d’interrogation coiffé d’une tignasse poil de carotte aussi rebelle qu’une soudure à l’arc : on est vraiment mal barré. Si de plus on est d’un naturel gauche et malhabile doublé d’un timide compulsif : on se dit que l’arbre généalogique doit avoir un sacré passif avec l’Éternel… mais si de prime on se nomme Ernest… Ernest Kruzowskya, là, on est mort clinique ! Mais de quel cercle des abimes enfernaux étaient originaires ses parents. Toute sa vie durant il avait servi de souffre douleur, de coupable universel et de tête à claques aux matadors de maternelles, au caïds des préaux de collège, aux enseignants cools et populaires et enfin aux collègues marrants. De toute façon quand on a un prénom sont le diminutif sonne comme une pathologie...  Bien vite le stoïcisme était devenu sa seconde nature, son art de vivre. Ne parlons pas de séduction, côté sexe faible sa côte fleurait le zéro pointé, sur une échelle de un à dix il squattait les négatifs… mais c’était compter sans son petit quelque chose en plus. Quand en avait-il eut conscience, avec Véronique, au primaire, lors de leurs séance de touche pipi… oui, oui… mais non… Le Mac Drive ? Oui ! C’est ça le Mac Drive Dromel ! Il tenta désespérément de contenir son rire mais fini par pouffer bruyamment en postillonnant sur la glace. Quittant le dressing, il se laissa non-chalament tomber en travers du canapé, un rouleau de sopalin à la main, il se sentait de faire pleurer son petit chose, il allait un peu vidanger le trop plein en attendant Nikky, elle se chargerait du reste. Même pas la peine d'escamoter les feuilles usagée, aussi cochonne que lubrique, quand sa belle arrivait elle aimait à les renifler comme ces bandes de papier qui servent d'échantilloneurs en parfumerie, voire à les machouiller pour en extirper le suc séché comme d'autres jeune filles en fleur mordilleraient un mèche de cheveux. Ernie trouvait tout cela peu ragoutant, mais étrangement émoutillant. Il entrepris de se taper la colonne d'un geste lenguissant mais ferme tout en laissant flotter son esprit... ce foutu McDo... oui... foutu McDo...

 

[à suivre]

 

 

Par PulpX - Publié dans : Roman Fleuve d'Antan
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