Jeudi 25 septembre 4 25 /09 /Sep 14:19

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

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Les hardeurs enfilent fougueusement n'importe quoi face au public de tout un plateau de tournage et avec le sourire, Ernie va découvrir que ce n'est pas si facile que ça...

 


Episode 18 : P'taing mais rentre chez toi Marius !

 

Feuil-18A

     – « Ma non bordel ! » râla le premier, « vas-y mon gars, continue ! » ajouta-t-il à l’enseigne de Ernie, « tu t’en sort comme un chef, elle est sur orbite ta ribaude ! »

     – « Oh fan de chichoune ! C’est pas une bite c’est un platane ! », le dernier de la trilogie qui venait de l’ouvrir avec un accent à faire rougir Fernandel, était l’authentique kéké des plages, chemise hawaïenne entre-ouverte sur un torse musclé et bronzé où courait une toison blondie par le soleil, pantacourt tendance, birkenstock, chaîne en or qui brille digne d’une amarre de barcasse, gourmette assortie, lunettes noires qui coûte la peau des fesses, sourire pepsodent, chevelure thermoformée gominée impeccable aussi solide que le casque de Vador, bagouse de parrain… seule fausse note la desserte chouchous, bombons, caramels pendue à son cou qu’il se tapait sur ses abdos académiques !

    – « Ben mon gars laisse pas refroidir le viandox ! » croassa le vieux.

    – « Oh ! Mais tais toi donc ! Vieux débris ! Tu le perturbe » ajouta le marinier du dimanche.

 

     – « Vos gueules les mouettes… » murmura nerveusement le vendeur de chouchous, « putaing… énorme, c’est énorme… » Ernie était de plus en plus mal-alaise, de moins en moins ferme, et commençait à souhaiter que tout cela se termine quand à sa grande surprise, une voix familière le rappela à l’ordre : « le monsieur te dis, vas-y mon gars ! » Il baissa ses yeux en direction de sa teub enfilée dans la chatte de Karin et devina le visage hilare de Deepal sous ses burnes, la tête toujours entre les cuisses de l’allemande. Ernie essaya de se re-concentrer, et Deepal recommença à léchouiller la vulve de Karin et la verge de Ernie. Heureusement, la belle teutonne était aussi chaude qu’une forge, planait dans son monde intérieur, et n’avait pas vraiment conscience de tout ce manège. Ernie renouvela de vigueur, et recommença à asséner des coups de butoirs furieux, dignes d’un marteau-piqueur, tandis que Karin beuglait de plus belle !

     – « j’te dis qu’elle va tomber ! » fit la voie du marin d’eau douce .

     – « je te parie vingt balles que non » répondit le vieux pécheur. Ernie se cramponna à la croupe de sa victime, et essayant de ne pas les entendre, continua son pilonnage furieux… Karin se mit à crier à gorge déployée, Deepal goba ses bourses et les téta.

     – « De quoi vous parlez ? » bredouilla le kéké.

     – « De la goutte de sueur au bout de son nez… » firent les deux autres en cœur. « Tu vois pas qu’il dégouline ! » ajouta le vieux.

     – « Ah ! » fit longuement le kéké « … trente qu’elle tombe pas ! » conclut-il. Mais qu’ils se taisent, qu’ils soient tous maudits se disait Ernie mitraillant ses coups de rein comme un canon de DCA, alors que la complainte de Karin n’était plus qu’un long râle.

Feuil-18B     – « Dis tonton tu pèches quoi ? » fit subitement la voie d’un gamin qui se rapprochait. Ernie failli faire une attaque et tourna sa tête en direction du trio de comiques troupiers, figé sur place. Le vieux s’était retourné et fixait un point en contrebas derrière le monticule : « une pneumonie p’tit con ! Retourne à la voiture gibier de potence ! » cria-t-il sèchement à l’enseigne de la petite voix, alors que le capitaine par intérim ricanait sous cape.

     – « Mais tonton, s’te plais » implora le gamin.

     – « Ah ! La putain d’Adèle », s’emporta le vieillard, tapant subitement du pied comme un danseur de flamenco, et faisant mine de lancer un caillou imaginaire : « vas t’acheter un thon, je t’dis ! Zou ! File Parisien ! ». Ernie était dépité, sa première pénétration vaginale tournait au comique de boulevard. Il se tenait là, indécis, la bite enserrée dans la chatte dégoulinante de Karin tandis que Deepal lui mordillait les bourses pour le rappeler à l’ordre, il voulait mourir, maudits qu’ils soient tous maudits !

 

     – « Et de trente ! » clama joyeusement le kéké.

     – « Ah ! C’est indéniable elle est bien tombé ! » répondit l’officier de marina sur un ton de commentateur sportif.

     – « Et n’oublie pas que tu m’en dois vingt ! » fit fermement le vieux loup de mer alors que le gamin s’éloignait visiblement tout en bougonnant. Je les hais, je les hais pensait en boucle Ernie qui reprenait son rythme yeux clos désireux de plus en plus que ça se termine. Il rouvrit ses yeux, sur le kéké qui le gratifia de son plus beau sourire du dimanche, dans une magnifique pose façon Thierry La Fronde, avachi ses bras croisés sur son genoux plié, pied gauche tanqué en hauteur sur un roccaillon : « te laisse pas abattre collègue, tu tiens le bon bout avec ton arbre à came… dis… tu veux un chichi ? »

 

[à suivre]

 

 

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Lundi 15 septembre 1 15 /09 /Sep 14:19

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Patel montre à Ernie que quand le vin est tiré, il faut le boire et quand le thon est ferré il faut le tirer !

 


Episode 17 : Comme des poisonnières.

 

Feuil-17A

     Deepal récupéra une serviette d’une main, regarda alentours, hésita, cherchant du regard, puis comme si elle avait exactement trouvé ce qu’elle cherchait, se permit un sourire et se dirigea vers une grande dalle plate, légèrement couchée de biais dans ce qui semblait être une petite cuvette, assez large pour s’allonger, formée par les autres blocs environnants. Là, elle lâcha la main de Karin qu’elle tenait du bout des doigts, elle disposa soigneusement la serviette pendant que Karin rougissante, tête baissée et regard bas, semblait frappée de paralysie, se dressant dans une pose de diane classique qui la faisait paraître pour un marbre grec antique.

 

     Deepal coucha sa proie sur le dos, s’allongeant contre elle. Avec une infinie douceur, elle l’embrassa, et piquant des baisers aériens descendit le long du plexus de la fille au pair, de son ventre, de son mont vénus. Là, vigoureusement, elle écarta les cuisses de la belle bavaroise, d’une main agile elle dégagea les petites lèvres roses et charnues et fondit du bout de la langue vers son bourgeon turgescent. Deepal entrepris de lécher voluptueusement le clitoris de Karin, et celle-ci ne tarda pas à fermer ses yeux et à s’alanguir.

     Arquant le bras en arrière par dessus son épaule, Deepal fit deux trois gestes nerveux de la main comme si elle écopait, Ernie l’interpréta aussi tôt comme un impatient « qu’est ce que tu fous, amène toi, tu attend un faire-part ! » Ernie s’approcha des deux femmes, interdit, et Karin rouvrant ses paupières, le visage rougeaud, se saisit de son caleçon de bain et le fit glisser vers le sol. Les yeux de la blondinette s’écarquillèrent incrédule : « Mein gott ! C’est monstrueux ! » Elle gloussa de bonheur, et ouvrant tout grand sa bouche elle englouti avidement, non sans un plaisir évident, le gland d’un Ernie qui rapidement se mis à bander comme un âne sous les prouesses buccales de celle-ci. Deepal la butina encore un petit moment, temporisant, pour que Ernie soit au mieux de sa forme. Puis, elle retourna délicatement Karin, la guidant de ses mains pour la placer au dessus d’elle, alors qu’elle s’insérait en dessous en position de soixante neuf, Ernie se retrouva face à la vulve offerte toute ruisselante de bave et de cyprine. Son cœur s’emballa, enfin depuis qu’il attendait cela ! Il assura sa position sur ses genoux, et lentement s’introduit dans le sexe chaud et doux de Karin, laissant glisser son braquemard jusqu’à la garde. Il demeura immobile un instant, dieu que c’était bon ! Puis, encouragé par Deepal qui avait glissé sa main entre ses jambes et faisait mine de lui imposer un mouvement de vas et vient appuyant sur son coccyx, Ernie se décida enfin à bouger, d’abord timidement puis de plus en plus vif à mesure que le plaisir le titillait. Un déluge de sensations nouvelles assaillirent sa verge, c’était, pour sûr, le plus beau jours de sa vie !

 

Feuil-17B     « Ouais ! Vas-y mon gars ! Tu tiens le bon bout ! » fit subitement une voie chevrotante et gutturale de fumeur lourd sortie de nulle part ! Ernie braqua son regard dans sa direction et failli débander tout net. Perchés sur le sommet des blocs, surplombant la mer, non loin derrière lui se tenait un ramassis de caricatures hétéroclites digne d’être surnommées la « compagnie de Pagnol ». Une figure de vieux loup de mer, la peau tannée et ridée par le soleil semblait être celui qui avait parlé. C’était un vrais zguinch, maigrelet et mal fichu, ayant largement frappé l’âge de la retraite. Il avait un air farouche dans sa tenue para-militaire disparate qui tenait raide toute seule, avec ses cheveux blancs jaunis par la brillantine, sa casquette de bidasse élimée, sa clope papier maïs détrempée qui pendait aux coins de sa bouche édentée, une splendide et imposante canne à pêche à la main droite, une mallette à ses pieds crochus affublés de tongues au bout du rouleau, et un tabouret pliant enfilé au creux de son coude gauche.

     – « P’taing ! Et voilà Tonin, tu vas me le faire débander ! T’es pas plus con… », celui qui venait de l’invectiver ne valait pas mieux, la cinquantaine joviale, pull de marin à rayures laissant entrevoir des avants bras de gladiateur, tendu à craquer sur un joli bidon de buveur de bière, bermuda en jean et espadrilles flambant neuves. C’était surtout sa gueule à la Monsieur Escartefigue avec son petit bouc et sa casquette de capitaine de bac à sable qui forçait l’imagination.

 

[à suivre]

 

 

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Vendredi 5 septembre 5 05 /09 /Sep 14:20

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Patel initie Ernie aux délices des turpitudes sur le pouce au détriments des belles touristes en goguette... qui s'en plaindrait.

 


Episode 16 : La pêche au thon de haute mer.

 

Feuil-16

    Deepal était parvenu à hauteur de la baigneuse bovine, et s’accroupissant subitement comme si elle était montée sur ressort, s’exclama « hollandaise je parie… » La starlette des faubourgs, eut un rire nasal en groin digne d’un goret et s’exclama : « nein, bavaroise, pourquoi je suscitais-je l’intérêt de vous ? » baragouina-t-elle péniblement mais d’un ton joyeux. Ernie qui avait rattrapé Deepal sur ces entre-faits en resta quoi, « nom de dieu, on frise le happening expérimental », laissa-t-il échapper entre ses dents. « Je ne te le fais pas dire », grogna doucement Deepal « qu’elle est mignonne », ricana-t-elle, « Was ? Ich verstehe nicht …  », s’extasia la belle chaurienne des alpages du Watzmann.

*

*     *

     Deepal avait été magistrale ; elle avait retournée Karin comme une crêpe, moitié en français, moitié en anglais. Du grand art! Deepal avait d’abord tâté le terrain en prétendant rechercher l’amitié, et en ajoutant qu’elle avait d’emblée trouvé Karin sympathique… Évidement Deepal adorait profondément la Bavière qu’elle trouvait très pittoresque. Deux trois questions plus loin, Karin, fille au pair, a expliqué qu’elle préparait une thèse sur les mythes fondateurs germaniques, et là, Deepal en remet une couche, hasard, les légendes nordiques et germaniques sont sa très grande passion… mais n’empêche que toute connerie mise à part Deepal avait l’air drôlement calée sur le sujet. Bref, deux paquets de chips et quelques sodas plus loin, les deux filles papotaient comme des amies de longue date, et Ernie totalement hors jeux, faisait tapisserie. D’ailleurs, il commençait sérieusement à se demander ce qu’il foutait là, coincé à compter les points entre deux conférencières d’université. Puis, ce fut la « faute » que Deepal attendait: Karin se plaignit de la plage trop bondée, et Deepal l’invita à la suivre parce que justement avant de tomber sur Karin, Ernie et elle se rendaient à une petite digue artificielle de rocs, située un peu en retrait et fort tranquille, un endroit splendide tout juste peuplé de quelques pécheurs nocturnes passionnés qui ne seraient pas là avant la fin de l’après-midi. Karin hésita mais Deepal était désarmante et sa bonhomie inspirait la confiance… Et les voila partis! Une petite trotte plus loin, ils installent leurs serviettes sur les bloc de roche plate, tout en devisant joyeusement et finissent par se jeter rapidement à l’eau. Passé les sempiternelle négades, chatouillades et aspergeages de gerbes d’eau qui pique les yeux… Deepal passa enfin à l’attaque!

 

     Espiègle, elle se laissa couler derrière Karin pendant que celle-ci aspergeait Ernie, et lui détacha son haut de maillot, s’enfuyant avec le trophée de tissu azur, tout en riant machiavéliquement. « Nein ! » s’écria Karine hilare, se couvrant sans succès son énorme poitrine de ses bras tandis que son visage prenait une teinte pivoine : « rend moi le s’il te plais ! » Deepal, s’approcha doucement, tenant le bout d’étoffe négligemment hors de porté de Karin qui brassait l’air d’un bras pour s’en saisir en riant. Ernie en eut froid dans le dos, la progression de Deepal, lui faisait penser à l’avance hypnotique d’un cobras royal et ses yeux semblait annihiler toute volonté chez Karine. Elle se planta devant Karine, quasiment collée sur elle, « comme ils sont gros » murmura-telle d’une voix rauque, posant doucement sa main droite sur le sein gauche de la teutonne et le pétrissant délicatement. Karin frissonna visiblement troublée, Deepal posa la paume de son autre main sur le ventre de Karin et le caressa lentement. La jeune fille au pair eut un léger recul, Deepal se recolla à elle, « ta peau est très douce », susurra-t-elle d’une voix à peine audible, le regard plongé dans les yeux de Karin, si près que ses lèvres s’effleuraient presque… puis subitement sans prévenir, comme un serpent qui mord sa proie, elle déposa un baiser chaste sur la bouche de sa victime. Karin vira au rouge vif, fit mine de se débattre, mais Deepal se saisi de ses poignets et l’enlaça vigoureusement telle un boa constrictor, lui rouant une pelle digne de figurer dans les anales. Puis, elle se dé-ventousa, pris Karin par la main, « viens, nous seront mieux sur les serviettes ». Karin demeura figée sur place, balayant les alentours de son regard de biche apeurée.

     – « Nein, c’est große folie… » gémit-elle comme si les vagues molles allaient l’entendre.

 

    – « Oui, je suis folle et je te veux ! » trancha Deepal avec une voie blanche en la tirant vers les rocs, docile, sa proie se laissa lentement entraîner… Ernie sidéré se demandait ce qu’il était exactement sensé faire maintenant.

 

[à suivre]

 

 

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Mardi 26 août 2 26 /08 /Août 14:21

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Patel se dévoile, donne une leçon cuisante de géographie à Ernie, et celui-ci finit moins con... et avec une initiation à la morale façon Patel en prime.

 


Episode 15 : La petite vie bien huilée de Patel.

 

Feuil-15

     Ernie trottinait à la suite de Deepal qui avançait parmi les plagistes d’un pas étrangement rapide pour quelqu’un de sa constitution, « mais alors tu es vraiment indienne… enfin, je veux dire t’es pas née ici, tu viens de là-bas ? ». Elle sourit d’un air absent, sans même lui accorder un regard, continuant de scruter les corps allongés sur les serviettes, nattes et autres paréos, « oui, comme je te l’ai dit, il y a cinq ans encore je vivais à Pondichéry ». Ernie digéra l’information avec une certaine admiration curieuse, comment diable avait-elle pu atterrir à Marseille et s’y installer, subitement le tas de barbaque dont il bourrait le fion devenait un être humain à part entière, exotique, fascinant, curieux, et digne d’intérêt.

 

     – « Tu parles drôlement bien français pour une hindoue pur sucre » fit Ernie suspicieux. Deepal pouffa de rire :

     – « T’es con ou inculte ? Pondichéry est un fief français créé par la fameuse Compagnie des Indes depuis plus de trois cents ans, on y parle français… enfin, entre autres ! »

     – « Ah… Ok… Mais Marseille, comment ça se fait que tu t’es implanté… »

     – « Jean-Louis ! » le coupa distraitement Deepal.

     – « De quoi ? » bredouilla Ernie.

     – « Mon mari ! Dis tu en penses quoi de celle-là ? » Deepal désigna d’un mouvement sec du menton une teutonne toute rose, gaulée comme une lutteuse gréco-romaine à cheveux jaunes, avec une démarcation vive sur les contours de son bikini bon marché, rose pastel sur ses énormes loches et les fesses, homard grillé sur les reste de son corps grassouillet. Elle devait avoir la vingtaine avec un sourire bovin pas très futé rehaussé d’yeux bleu pales inexpressifs. « Elle m’a l’air parfaite ! »

     L’information avait mis quelques secondes à prendre racine dans la cervelle de Ernie : « attends ! Tu veux dire que tu es mariée ? » barrit-il ulcéré. Deepal tourna vers lui un regard incrédule : « et bien oui ! Pourquoi ça te pose un problème ? » Ernie était sidéré, « m’enfin, tu l’aime pas ? Je veux dire pourquoi… je croyais que tu étais célibataire… mais bon sang… ». Elle regarda Ernie s’enliser avec l’indulgence que l’on peut avoir pour quelqu’un de totalement demeuré… de gentil, mais de totalement demeuré.

     – « Mais enfin, tu croyais quoi ? » demanda-t-elle tout en envoyant à la barrique peroxydée son sourire le plus désarmant. « Vas pas t’imaginer une romance à l’eau de rose ! Jean-Louis était célibataire, pas loin de la cinquantaine. Il avait réussi dans la restauration, il était confortablement établi sans être pété de tunes, il avait un joli petit restau, un joli petit appartement, une jolie petite harley, un joli petit compte chez l’écureuil, un joli petit ventre de propriétaire, une jolie gueule de ganache sans aucun intérêt, et un joli vide à garnir dans son lit et dans son paraître social… alors il s’est pas fait chier et a décidé de s’acheter une jolie petite épouse pour aller avec le reste. » Ernie était sans voix, Deepal sourit à nouveaux à sa proie, qui l’observait par dessus des lunettes libellules un rien intriguée. «  Alors », poursuivit-elle, « il a fait comme tous les autres bourgeois qui veulent une femme classe, exotique, qui fait bonne impression en public et qui fait pas chier : il a tapé dans les pays pauvres. Je ne te cache pas qu’habituellement c’est l’Afrique, le Brésil, la Thaïlande, les pays slaves qui ont la côte… mais l’Inde et le Pakistan sont aussi de beau vivier. Voila ! Bien… la dinde me souri en me regardant comme elle regarderait passer le train derrière sa clôture électrifié… je crois qu’on peut ferrer… oui, c’est ça ma cruche… souri bêtement, on arrive ! »

     – « Mais », demanda Ernie désarçonné, « l’amour… »

     – « Arrête tes conneries, l’amour c’est comme votre Père Noël, des niaiseries pour enfant ! Quand Jean-Louis m’a contacté via une agence foireuse, je lui ai juré le plus grand amour du monde, il est venu m’acheter au près de ma famille, je l’ai suivi en me résignant à baiser avec, éventuellement à lui planter un ou deux moutards… et finalement j’ai fait une bonne pioche, il voulait surtout un bibelot à exhiber et ne me baisait même pas ou alors une foi l’an, et moi je pouvais en retours abuser de son compte en banque, et batifoler avec qui je veux, Maîtresse Laurence en tête… comme quoi les voisines sont parfois sympas. » Deepal commença à se rapprocher bille en tête de l’étoile de mer à yeux azur, laissant un Ernie estomaqué ! « Mais putaing, Deepal, tu es un monstre ! »



     – « Merci ! » répondit-elle radieuse et enjouée, « d’abord la flatterie ne te vaudra pas de faveurs, ensuite ne vas pas t’imaginer que Jean-Louis s’est privé pour farcir les serveuses, d’ailleurs ça défile sec au restau ! »

[à suivre]

 

 

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Samedi 16 août 6 16 /08 /Août 14:21

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Ernie, papa, maman bullaient à la plage au soleil... et puis la putsa personnifiée débarque, on s'en tortille déjà de bonheur.

 

Episode 14 : La plagiste inattendue.

 

Feuil-14A

      – « Oui ! Merci bien Maîtresse », acquiesça Deepal, d’une voix douce, comme si de rien n’était. Ce soir là, Laurence offrit à Ernie un petit cadenas plaqué or, gravé de l’inscription « Law » en lettres cursives : « à passer au tours du cou… »

*

*      *

      Depuis, Ernie était devenu le petit camarade de jeux assidu de Laurence et Deepal. Les semaines, les mois s’étaient succédés et les nouvelles passions sulfureuses de Ernie avaient énormément nuit à ses études, à moins que tout cela n’aie été qu’un prétexte pour mettre un terme aux aspirations scolaires de ses parents, mais le fait est qu’il avait plombé son année. Jusqu’à ce jours fatidique, Patel n’avait représenté à ses yeux qu’un morceau de viande qu’il farcissait brutalement, dans lequel il se vidait les couilles jusqu’à plus soif, et qui sirotait du thé avec Laurence lorsqu’il sortait de son bain, qu’il se rhabillait et quittait les lieux. Mais, leur relation avait changé du tout au tout, ce samedi après-midi d’été. Les parents de Ernie l’avaient entraîné plus ou moins de force à la plage : mois d’août oblige, en fait tout cela n’était que prétexte à un sermon sur son avenir professionnel incertain, et une excuse pour le garder à l’œil car ses parents loin d’être stupides commençaient à supposer qu’il les menait en bateau avec toutes ses prétendue virées nocturnes en compagnie de ses potes de bahut… les séances avec Maîtresse Law en fait. Sous un soleil de plomb, plage de David, vautré sur une serviette, Ernie faisait donc grise mine en contemplant les bouées jaune à l’horizon qui flottaient comme autant de goujons géants du type de ceux qui auraient pu servir à pêcher la sardine qui avait bouché ce bon Vieux Port. Ses parents le bassinaient déjà depuis un bon moment à propos de sombres sandwichs tièdes, mous, humides, aux crudités suffocant sous le cellophane et au thon ultra sec. Une ombre s’arrêta entre lui et le soleil sur sa droite, il n’y fit pas tout de suite attention, mais le regard inquisiteur de ses parent le poussa à lever les yeux. Son sang se figea dans ses veines : Deepal se tenait là, raide comme un piquet, poing sur les anches, vêtue d’un bas de maillot noir à boucle argenté aussi réduit que stylé, torse nu.

      – « He bien Ernie ! Je commençait à me demander si tu était pétrifié ! » le gronda-t-elle sourire en coin… Ernie était estomaqué.

Feuil-14B      – « alors mon chéri, tu ne nous présente pas ta camarade », déclama la voie enjoué de la mère de Ernie… « allons bon, voilà le pompon ! » pensa Ernie mais avant même qu’il n’aie pu intervenir, Deepal pris la parole d’un ton tout aussi bon-enfant : « Deepal Patel, je suis en deuxième année de philo, programme Erasmus, je viens de Pondichéry ! Vous devez être les parents de Ernie ? Enchantée ! »

      – « Enchantée… » répondit la maman de Ernie tendant sa main avec la raideur d’un automate, Ernie hallucinait… « Et bien, tu nous avait caché que tu avait d’aussi jolies camarades » plaisanta le père, louchant discrètement sur la poitrine de Deepal. L’intruse pouffa de rire, sera la pince aux parents de Ernie avec un sourire Pepsodent.

 

      – « Alors qu’est ce que tu fais ? Tu viens promener avec moi » poursuivit Deepal avec entrain.

      – « Mais… » commença Ernie, « mais non ! Il n’y a pas de mais ! » coupa net son père, « allé, vas-y ! Vas promener avec ton amie, tu vas pas rester là avec tes vieux ! »

      – « Mais oui, mon chéri ! » ajouta sa mère.

      Ernie se leva nerveusement et emboîta le pas à Deepal tout sourire : « très fort » maugréa-t-il, « très fort le : je suis en deuxième année de philo, programme Erasmus, je viens de Pondichéry ! », poursuivit-il en singeant Deepal « et mes parents qui gobent ça… t’as pas loin de trente ans et je parie que tu as grandie au Petit Séminaire ! »

      – « J’ai trente huit ans pour être exacte, mais on ne demande pas ça à une dame, quand à mon enfance, j’ai grandi à Pondichéry mais en fait je suis Leuva originaire de Central Gujarat, caste des agriculteurs… et Marseillaise depuis cinq ans… » débita Deepal à toute vitesse, en avançant a grand pas à travers la plage scrutant de son regards les baigneurs…

      – « Hein ? » baragouina Ernie.

      – « Fait gaffe tu vas gober une mouche ! Aide moi plutôt à trouver une dinde, genre hollandaise ou nageuse allemande ! »

      – « Hein ? »

 

[à suivre]

 

 

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Mercredi 6 août 3 06 /08 /Août 14:20

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Où Ernie, toujours aux prises avec la cops de sa mère et sa soumise AOC Gange, va découvrir qu'il y a bien plus émouvant qu'un missionnaire pour se vider les bourses.

 


Episode 13 : CAD (Coït Assisté par Dominatrice).

 

Feuil-13

      – « Viens petite fiotte ! », c’était sans appel ! Elle laissa Ernie approcher puis le saisi par le cou et lui fît contourner la soumise exhibée comme un paquet inerte. « Lubrifie moi ça ! Pouffiasse ! » cria-t-elle se saisissant de la teub en semi érection de Ernie pour la lui fourrer de force dans la bouche. Deepal suffoqua yeux exorbités, s’étouffant avec l’énorme mandrin qui eut beaucoup de mal à entrer dans sa petite gueule. Elle entrepris alors de le léchouiller avec dévotion, pompant le gland, passant la langue le long de la verge, bavassant dessus, ce qui sembla à Ernie, des litres de baves… putaing, une femme limace se dit-il en son fort intérieur. Tout cela était plutôt fort sympathique, tant et si bien que Ernie se retrouva rapidement avec un braquemart, tendu à craquer au garde-a-vous tout dégoulinant. Laurence interrompit l’indienne, se saisissant de sa longue crinière et tirant brusquement sa nuque en arrière ; elle gémit de douleur.

      – « Bien », ponctua-t-elle, ramenant Ernie derrière Deepal, « à toi maintenant, prépare moi ça ! » Et elle lui écrasa le visage entre les toutes petites fesses rebondies et veloutée de l’indienne. Celle-ci, se déhancha, écartant son joufflu pour exhiber un délicat bouton de rose brunâtre. « Qu’est ce que tu attend ! » beugla Laurence en cravachant les fesses de Ernie. Il enfouit sont visage entre les fesses de Deepal, et tirant une langue digne d’un alien, entrepris à son tour de lui huiler le trou de balle. Il tartina soigneusement de salive l’œillet, jusqu’à ce que Laurence lui intime de cesser. Ce n’est pas tant qu’il aimait ça, en fait Ernie s’en battait les flancs, mais les cris étouffés de Deepal étaient plutôt stimulants.

 

      Laurence, le saisissant par la taille, le plaça en ligne de mire derrière Deepal, puis utilisant des chaînes et des cadenas, le lia quasiment sur elle, après quoi elle saisi la verge de Ernie et introduisit sans aucun ménagement son gland dans le fion de Deepal. Cette dernière poussa un sonore cris de surprise et contracta son sphincter laissant à Ernie l’impression d’avoir glissé son zibriout dans un piège a loup, il hurla de conserve. Le cri de Ernie fut fusillé en plein vol par une magistrale gifle sur sa bouche ouverte. Avant qu’il ai pu reprendre ses esprits, un coup de genou dans les reins, l’expédia au tréfonds des entrailles de Deepal. Elle hurla à plein poumons, et Ernie cru que son frein allait péter ! Puis, la première douleur passée, malgré l’impression d’avoir introduit sa nouille dans un garrot, la sensation, chaude, douce, élastique enserrant sa teub était des plus agréables…

      – « Vas-y ! Enfle-là ! Qu’est ce que tu attend ! » s’impatienta Laurence en se collant comme une ventouse à son dos tout en lui insufflant un puissant et rythmé mouvement de bassin ! Ernie appréciait cette sensation nouvelle pour son mandrin, le contact des matières de sa maîtresse sur sa peau, le corps de Deepal qui s’arc-boutait et se contractait, ses sanglots, c’était tarpin bon ! Il poursuivit sa cavalcade, faisant pleurer Deepal à chaude larmes, et procurant des frémissement voluptueux à sa teub qui, jusque là, lui étaient inconnus. Mais… Qu’est-ce ? Holà ! Pensa-t-il ! C’était quoi ce bordel ? C’était pas du tout prévu ça ! Se dit-il alors même qu’une intense douleur irradia dans son fondement… Laurence venait de l’enfiler violemment avec un gode-ceinture… et pas petit !

 

      – « Hé ! Mais ! » cria-il faisant mine de se retourner, puis instantanément il senti les griffes acérées de sa maîtresse de planter dans ses bourses, alors qu’elle entreprenait de lui labourer énergiquement la boite à caca avec sa bite en latex : « Continue petite fiotte ! Continue ! » Ernie s’exécuta avec un tempo aussi endiable que soutenu, accompagné des coups de boutoirs de Laurence qui lui déchiraient le fion, et des pleurs de Deepal qu’il était en train d’exploser. Il jouit très rapidement, mais d’une façon étrangement désagréable, chaque jet de foutre s’associant à une fort douloureuse contraction de son trou de balle lui flinguant totalement son orgasme. Il s’écroula haletant sur Deepal qui pleurait en râlant, un rictus crispé sur son visage. Laurence se démoula prestement, et Ernie aurait juré que sa boyasse s’était extraite avec le gode ! Elle entrepris de le détacher ! « Bien ! Tu peux aller de doucher Ernie… Deepal ? Un thé ? Du Darjeeling ? »

 

[à suivre]

 

 

Par PulpX - Publié dans : Roman Fleuve d'Antan
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