Le blog de PulpX

"Les multiples vies d'Ernest"mustache-pulpV2

 

par

 

 

 

 

Où Ernie découvre plus avant le délectable trouble sulfureux du Sentiment Moderne.

 


Episode 08 : « Génitorture, vous avez dit génitorture... comme c'est bizarre ! ».

 

Feuil-08

      – « Tu peux les embrasser ! » dit-elle avec moquerie, Ernie pressa ses lèvres sur ses orteils. Soudain, Laurence s’écria avec étonnement « Masette » et elle plaqua fermement la pointe de son pied gauche sur l’entrejambe de Ernie. Elle malaxa assez brutalement son sexe gonflé de désir à travers le jean. « Ernie, enlève ce pantalon, il faut que je vois ça ! »

      – «  Oui, madame » répondit Ernie avec des intonation de petit enfant penaud.

      – «  Et suce mon gros orteil droit, l’ongle me fait mal, il faut le ramollir pour que tu puisse le couper »

      – «  Bien madame » s’entendit-il répondre sans le croire le cœur tout affolé. Laurence paru ravie : « pour toi ce sera Maitresse Law ! » Elle pétrit violemment de ses orteils le sexe tendu à tout rompre que Ernie venait de déballer à travers la braguette du jean débraillé, les dents de la fermeture éclair mordirent sa peau. Ernie eut un rictus, instantanément elle écrasa sauvagement son gland sur les dent du zip avec le coussinet de son pied arrachant un cris surpris à celui-ci.

      – « Qu’est ce qu’on dit ? » cria-t-elle en colère !

      – « Merci, Maîtresse… Law. »

 

      « Suce petite fiotte ! » cria-t-elle en fourrant violemment les orteils de son pied droit dans la bouche d’un Ernie médusé, celui-ci resta interdit, accaparé par la douleur aux gencives qu’avaient provoqué ses ongles durs et vernis. « Suce ! » demanda impérieusement Maîtresse Law, en frappant brutalement le sexe exhibé du jeune homme de son autre pied. Ernie s’exécuta, putaing sa mère fréquentait des dingues… mais des dingues bandantes !

*

*      *

      Ernie avait un peu perdu le cours du temps, mais il lui semblait avoir passé un temps conséquent à lécher les orteils de Laurence, a passer sa langue entre ses doigts de pieds, et à lui faire, avec une trousse prévue à cet effet, une pédicure appliquée qui n’était jamais assez bien pour elle, et lui avait valu, tout naturellement beaucoup d’insultes. Tout cela était humiliant, d’autant plus qu’elle avait ordonné qu’il se dévête totalement, nu comme un vers, et n’avait jamais cessé de lui flanquer de sec mais fermes coups de pieds dans les valceuses chaque fois qu’il ne satisfaisait pas à ses exigences. Les burnes tuméfiées, il se dégouttait un peu mais n’arrivait pas à se soustraire aux commandements d’une mégère qu’il aurait pu maîtriser sans peine, en fait il ne savait même plus s’il n’avait pas dans le fond une colossale envie de lui coller une bonne vieille grosse baffe. Mais l’idée de faire un esclandre avec une collègue de sa mère l’inhibait un peu… en fait il était surtout curieux de savoir, s’il allait finir par se la sauter… rien n’était moins sûr… mais à l’éventualité de tremper enfin sa nouille, il ne pouvait se résigner à se soustraire au jeu de Laurence. Lorsque celle-ci avait extirpé d’une petite boite en bois sur la table basse du salon un fil à scoubidou, Ernie avait failli se faire un court circuit neural, pour de bon, elle comptait faire un brin de vannerie, là, maintenant ? Mais il avait vite déchanté, attrapant lestement ses attributs masculins d’une main, elle les avait tiré comme si elle avait voulu littéralement les arraché, et elle avait noué le fil plastique, bien serré au tours des gonades, en faisant plusieurs tours, p’taing mais cette malade va me planter un garrot sur les burnes, pensa Ernie tétanisé qui voyait déjà dans ces pires cauchemars ses couilles se nécroser… et en prime c’était sacrément douloureux ! Laurence, avec un rictus ravi de veuve noire à la petite semaine, assujetti sa prise à la façon d’une serre de rapace, et appliqua subitement une puissante torsion laissant ses ongles effilés entailler le derme fragile. Ernie beugla à plein poumons alors que quelques gouttes de sang perlèrent sous les griffures : en matière de folle furieuse elle se posait là cette furieuse se dit-il. Comme si elle devinait ses pensées, elle lui susurra tendrement à l’oreille : « à la grande loterie des tortionnaires tu as tiré le gros lot mon petit goret », il senti une délicieuse panique l’envahir pourvus qu’elle ne veuille pas jouer du pic à glace.

 

[à suivre]

 

 

Mar 17 jun 2014 Aucun commentaire